Roberto De Zerbi : "Alors, tout d'abord, je tenais à clarifier un point important, car ces derniers jours, j'ai été un peu au cœur de discussions qui concernaient Jean-Pierre Papin. Je m'excuse de ne pas parler votre langue parfaitement, mais je vais essayer d'être le plus précis possible, car je tiens à dire que cela est absolument faux. Ce sont des propos complètement inventés. J'ai toujours eu un très bon rapport avec Jean-Pierre Papin. C'est vrai que dernièrement, on ne s'est pas beaucoup parlé parce que nos entraînements sont à des horaires différents, mais il y a toujours une très bonne relation. C'est quelqu'un que je respecte avant tout parce qu'il était ici avant moi, de par son histoire en tant que joueur et la grande histoire qu'il a eue avec ce club, et aussi de par son âge. C'est quelqu'un de plus âgé que moi, et de manière générale, je respecte les gens. Ce n'est pas seulement parce que c'est Jean-Pierre Papin : ça aurait pu être le jardinier, ou n'importe qui travaillant ici. J'ai toujours salué tout le monde.
Honnêtement, je suis tombé des nues quand j'ai entendu parler de ça, et quand on m'en a parlé, j'ai trouvé assez irrespectueux d'avoir écrit ce genre de propos, car j'ai toujours essayé d'être le plus respectueux possible envers vous, envers la presse.
Je pense qu'il est justifiable d'écrire que l'OM joue mal, que l'OM n'est pas premier au classement, ou que nous avons mal joué contre le PSG ou Strasbourg. Mais moi, en tant que personne, je pense n'avoir rien fait pour mériter de me retrouver au cœur de polémiques de ce genre. Comme je vous l'ai dit, je vous respecte et je vous ai toujours respectés.
Donc, si c'est pour critiquer et parler de mon travail, c'est normal, je l'accepte. J'ai voulu venir à Marseille et à l'OM, donc je sais ce que cela peut impliquer. Mais en tant que personne, j'aimerais vraiment qu'on me laisse tranquille, car je ne pense pas le mériter. Je suis heureux que Jean-Pierre ait aussi pu démentir ce qui a été dit, car je le répète, je n'ai vraiment aucun souci avec personne, ni avec lui, ni avec quiconque ici à la Commanderie jusqu'à présent. Si un jour cela devait arriver, je serais le premier à vous en informer. Donc, voilà, j'exige qu'il y ait du respect envers moi."
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