Oui c'est bien depuis ce match là apparamment et une petite bio:
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Au point qu'El Loco en a fait une des priorités cet été pour tenir un poste de milieu offensif axial actuellement occupé par Dimitri Payet, après le départ de Mathieu Valbuena. Un retour en France par la grande porte pour le gamin de Provins (Seine-et-Marne), parti tenter sa chance en Espagne en 2010 un an seulement après avoir paraphé son premier contrat professionnel.... au PSG. "Paul Le Guen, qui était alors entraîneur de l'équipe première, l'appréciait beaucoup et le convoquait régulièrement à l'entraînement du groupe pro", éclaire Bertrand Reuzeau, directeur du centre de formation du club de la capitale. C'est lui qui est allé le chercher, sur les conseils de Pierre Reynaud, à l'US Sénart-Moissy, pour renforcer l'équipe réserve du PSG en 2007. Barrada venait de fêter ses 18 ans.
"Nous encadrons souvent nos jeunes du centre de formation avec des joueurs au profil intéressant qui peuvent renforcer la CFA, comme ce fut aussi le cas avec Gaëtan Charbonnier (aujourd'hui à Reims, ndlr), détaille Reuzeau. Abdel avait déjà effectué quelques essais et nous n'avons pas hésité à le prendre avec nous. Il avait déjà des qualités au-dessus de la moyenne, mais il manquait un peu de maturité sur le plan physique."
Au PSG, Barrada est ponctuellement replacé au poste de milieu défensif par l'éphémère latéral droit de l'OM afin d'élargir son bagage physique et tactique. Mais l'arrivée d'Antoine Kombouaré en remplacement de Le Guen assombrit son horizon à Paris.
Et Barrada décide de quitter son cocon famillial pour voler de ses propres ailes, en Espagne. "Compte tenu de son intelligence de jeu et de ses qualités techniques, c'était un bon choix", reconnaît Bertrand Reuzeau.
Arrivé sur la pointe des pieds à Getafe, où il est intégré au sein de l'équipe réserve, Abdelaziz Barrada tape rapidement à la porte de l'équipe première, où il s'impose vite comme le chef d'orchestre. "Il évoluait dans une équipe très défensive, dont l'unique objectif était de se maintenir en première division, se rappelle Francesc Aguilar, sous-directeur du quotidien El Mundo Deportivo. Ce n'était pas facile pour lui de s'exprimer et il courrait beaucoup, terminant ses matches très fatigués. Mais dès qu'il avait de l'espace, il montrait ses qualités avec un jeu très vertical."
Des départs imminents
En proie à de sérieuses difficultés financières, Getafe n'hésite pas à faire mousser son joyau, devenu international marocain sous la direction d'Eric Gerets, pour remplir ses caisses. Barrada opte finalement pour les Emirats Arabes Unis et Al-Jazira Club, un transfert estimé à 8 M€.
"Je continue à suivre son parcours et ce choix m'a un peu surpris, avoue Bertrand Reuzeau. Mais ça me fait plaisir de voir qu'il est aujourd'hui sur le point de signer à Marseille. Il a toutes les qualités pour réussir dans ce club, vitesse, technique, intelligence... Il doit encore franchir un palier mais je suis confiant !"
"Il possède cette qualité rare de voir le jeu avant de recevoir le ballon, étaye Laurent Spinosi, désormais dans un staff composé... d'Eric Gerets et Dominique Cuperly. Mais au-delà d'un super footballeur, très adroit devant le but, j'ai vite découvert un garçon attachant, toujours souriant et très respectueux. Réussira-t-il à l'OM ? On sait comment ça se passe, il n'y a aucune garantie... Il devra s'adapter à un nouveau rythme, un autre championnat. Ce qui est certain, c'est qu'il a un bel avenir. En mon sens, le club ne se trompe pas."
Également capable d'évoluer sur le côté gauche du milieu de terrain, Abdelaziz Barrada a déjà reçu les encouragements d'un ancien du club, son compatriote Mehdi Benatia : "Mon fréro je te souhaite le meilleur avec ta nouvelle équipe l'Olympique de Marseille je vais te suivre alors fait moi rêver", a posté sur Twitter le défenseur de l'AS Roma. "C'est un joueur idéal dans le système de Bielsa", prophétise "Paco" Aguilar.
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