L'OM est désormais au niveau 75 contributions
Publié le vendredi 25 février 2011 à 06H58
Au fil des campagnes passées, l'équipe semble avoir gagné en maturité. Suffisant à Manchester ?
Lucho Gonzalez à la lutte avec Wayne Rooney.
Photo Cyril Sollier
Zéro-zéro, la balle au centre. Après être parvenu à bloquer Manchester United au Vélodrome, l’OM y voit très clair : pour continuer à vivre en Ligue des champions au-delà de cet hiver, cette saison, il ne devra donc pas perdre, au match retour, à Old Trafford, dans moins de trois semaines.
La dernière fois que l’équipe olympienne s’était aventurée sur le terrain d’un caïd de l’Europe, elle en était repartie avec un indiscutable revers (2-0), sans avoir eu le sentiment de pouvoir changer quoi que ce soit au cours des événements. C’était en septembre et c’était en Angleterre, déjà. À Stamford Bridge, repaire de Chelsea, autre machine à broyer si tout veut lui sourire.
Et aujourd’hui ? Et le 15 mars, à Manchester ? Qu’en sera-t-i ? Cinq mois après avoir été spectateurs d’un match pour lequel ils n’avaient pas été invités, les Olympiens ont-ils au moins tiré des enseignements de cette leçon londonienne, dernière vraie référence dans leur long parcours initiatique ?
Peuvent-ils y puiser des principes à adopter ou à ne pas rééditer en vue d’une hypothétique qualification en quarts de finale ?"C’est un tout, en fait, juge Steve Mandanda. Au fil du temps, on s’est servi de chaque match disputé lors des phases de poule. Je prends pour exemple nos déplacements, la saison dernière, au stade Santiago Bernabeu, face au Real Madrid (3-0), ou à San Siro, contre le Milan AC (1-1). Le match à Chelsea fait également partie de ces points de repère. Toutes ces confrontations nous ont permis de bien aborder ce 8e de finale devant Manchester United et j’espère que cela sera vrai, aussi, à Old Trafford."
Didier Deschamps est plutôt nuancé quand il s’agit d’évoquer le vécu éventuellement pioché à Chelsea, en match de poule. "À Old Trafford, ce sera encore un ton au-dessus, car, là-bas, on sent vraiment le public qui pousse son équipe. À Stamford Bridge, il y a du monde, mais c’est un peu plus théâtral, décrit l’entraîneur olympien.
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