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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 07 Mai 2011, 22:16 
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L'essentiel est d'assurer la ldc: avec un nul , tu mets Paris et Lyon à 6 points à 4 journées de la fin.
Lille, vu son niveau actuel à tout sauf gagné à Sainté, pas plus qu'ils ne sont assurés de battre le Psg.
Donc c'est sur qu'il faudra soit gagner à Lyon, soit à Lorient, mais faut pas partir la fleur au fusil :l'essentiel est de ne pas perdre, et si y a moyen de les enfoncer, faudra pas se priver.

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 07 Mai 2011, 22:23 
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OK aussi, pour ma part avec la coupette de la ligue et une seconde place ce serait encore une bonne saison surtout avec ces bouleversements offensifs.

Demain un nul nous assure presque la C1 d'office et ca déja c'est énorme !


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 07 Mai 2011, 22:51 
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Faut gagner car lille perdra mardi

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 07 Mai 2011, 22:54 
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Il faut gagner, mais pas à tout prix: je veux dire par là que tu dois pas partir à l'abordage. Le nul ne serait pas une catastrophe, contrairement à Lyon. Donc faut pas se livrer....et les ruiner.

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 06:33 
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Citation:
Si Lyon avait gagné à Toulouse (0-2), la semaine dernière, il recevrait l’OM pour le titre. Mais sa défaite a déplacé l’urgence : l’OL joue pour une place en Ligue des champions, tandis que Marseille court derrière Lille. Après la victoire des Nordistes à Nancy (1-0) hier soir, l’OM sait ce qu’il a à faire.

CE VENT qui pousse l’OM, Lyon l’a dans le nez, à l’aube d’un sommet qui réunira ce soir à Gerland l’équipe la plus imprévisible de Ligue 1 et l’équipe la plus difficile à battre. Parce que Lyon a perdu à Toulouse (2-0) dimanche dernier, les deux clubs français huitième-finalistes de la Ligue des champions n’ont plus le même horizon, ou alors pas encore. Ce matin, ce n’est plus tout à fait la même course : un match nul suffit à l’OM pour assurer raisonnablement la deuxième place, un objectif essentiel dont pourrait se consoler une équipe qui a remporté trois trophées en deux saisons. Mais après la victoire de Lille hier soir à Nancy (1-0), les Marseillais savent qu’ils doivent faire plus pour aller chercher un deuxième titre d’affilée.

Marseille est une équipe indéfinissable, mais la meilleure définition reste qu’elle est dure à battre. Lyon est pareillement indéfinissable, et la meilleure définition demeure qu’il est imprévisible. On dira que l’OL est toujours irrégulier, une notion aussi contradictoire que ses élans. Marseille, surtout, est une équipe que ses victoires ont portée. Ce n’est pas que ses difficultés dans le jeu l’indiffèrent, mais il est trop tard pour les résoudre et cela fait longtemps qu’il n’y a plus rien à changer, puisque cela suffit, à l’échelle de la Ligue 1. « L’Olympico », qui s’appelle ainsi puisqu’il faut trouver un nom pour tout – d’ailleurs, on aurait pu appeler Caen-Lens (1-1), hier soir, le « Dramatico » –, est tout de même l’une des plus belles affiches de la saison. C’est une affaire rarement décevante, avec ses étincelles et ses buts, ses duels de l’ombre et ses éclairs de classe, sans oublier l’inoubliable 5-5 de la saison dernière (le 8 novembre 2009).

Lyon sait tout de ces fins de saison sur un fil, de ce vertige et de cette peur du vide. Un pas après l’autre pour le funambule, un match après l’autre pour le footballeur, mais la même logique, la même conscience que chaque pas rapproche de l’objectif ou de la chute. Ce n’est plus le moment de regarder en bas, encore moins de regarder derrière, seulement de fixer l’horizon. Ces équilibres seront fragiles jusqu’à la fin de l’histoire : la saison dernière, Lyon était encore quatrième à la mi-temps de la dernière journée. À ce moment-là, l’OM était déjà champion. Bafé Gomis résume : « Le PSG peut se glisser sur le podium si on fait les cons. On est troisièmes, il faut au moins le rester. » Le résultat nul du PSG, hier soir à Monaco (1-1), donne à l’OL l’occasion de s’arracher un peu à la menace parisienne, en cas de victoire ce soir. Et de tomber du podium bien sûr, en cas de défaite.

Le retour du duo Gomis-Lisandro

Mais alors que l’OM est stable, renforcé même par le retour de Loïc Rémy, Lyon va présenter une équipe non pas bancale, mais incomplète, sans Toulalan, Cissokho ni Bastos, notamment, et sans Gourcuff, dont le niveau actuel indique qu’il manquera dans des proportions différentes un soir où l’on imagine voir Puel revenir au 4-3-3 pour densifier son milieu. Mais depuis son élimination en huitièmes de finale de la Ligue des champions par le Real Madrid (1-1, 0-3), l’OL n’a pris que huit points sur dix-huit possibles en L1, comme si l’Europe, une fois de plus, l’avait aidé à tenir longtemps face aux vents contraires, comme s’il était soudain rattrapé par l’usure physique et mentale d’une saison passée à écoper, à colmater les voies d’eau, à tirer des bords pour avancer quand même, mais rarement en ligne droite.

Même pour Lyon, Marseille est un défi particulier, avec sa défense armée de joueurs athlétiques et agressifs, qui refusent la défaite et interdisent d’approcher. Cela ne peut pas donner envie à Puel de commettre la même erreur qu’à Toulouse et d’abandonner Lisandro à un isolement en pointe. Vendredi, Gomis glissait : « Face à des grands gabarits, Lisandro aime que je me batte pendant que lui tourne autour. » La relation technique entre les deux joueurs reste le principal atout offensif de l’OL. Mais, pour tout dire, face à cet OM dont le premier métier est de gagner, et le second de ne pas perdre, il n’est pas dit que cela suffise.

VINCENT DULUC



L’OM, roi du commerce extérieur
Marseille reste sur cinq succès de rang hors de ses bases.

MARSEILLE – de notre envoyé spécial permanent

EN CONCÉDANT le nul au Vélodrome, dimanche 1er mai face à Auxerre (1-1), Marseille a abandonné ses dix-septième et dix-huitième points à domicile. Si le champion en titre reste le concurrent le plus crédible de Lille dans la course à sa propre succession, il le doit d’abord à son parcours assez exceptionnel loin de ses bases. L’OM est l’équipe la plus performante à l’extérieur (29 points en 16 matches, 4 de plus que Lille), celle qui y gagne le plus (8 victoires) et qui y perd le moins (3 revers).

Depuis le 5 décembre à Nice (1-0), l’équipe de Didier Deschamps n’est jamais rentrée de voyage bredouille. Elle a enchaîné trois nuls, puis cinq victoires. « Je ne sais pas si on est irrésistibles, dit l’entraîneur phocéen. La grande différence avec les matches que nous jouons à domicile, c’est qu’au lieu d’avoir l’espace dans le dos de notre défense, on l’a devant nous. À l’extérieur, on a tendance à être plus bas. On n’a pas l’obligation de jouer vers l’avant systématiquement. La gestion du match est différente. »

Un bloc qui accepte de jouer bas a forcément une grande confiance en son efficacité défensive. Cette saison, la défense marseillaise est moins impressionnante, moins tentaculaire. Mais, individuellement, ses membres restent solides dans les duels, notamment dans les espaces réduits, et Steve Mandanda sert souvent d’assurance tous risques, sur sa ligne mais aussi dans le domaine aérien où sa progression facilite la vie de l’OM (13 buts encaissés à l’extérieur).

Quand il s’agit d’attaquer pour faire la différence, « la configuration de match est toujours plus agréable », dixit l’entraîneur olympien : « On est plutôt habiles et rapides quand on se propulse vers l’avant. » « Quand on mène, on sent bien que ça devient plus dur pour notre adversaire », glisse Cheyrou. Lyon n’aura donc pas forcément intérêt ce soir à se jeter tête basse à l’attaque. Même s’il doit à tout prix gagner.

RAPHAËL RAYMOND


Un Rémy tout neuf

L’attaquant marseillais, de retour après trois matches de suspension, espère rappeler contre Lyon sa récente transformation.

LOÏC RÉMY, vingt-quatre ans, est affamé. Absent depuis son expulsion à Montpellier (1-2), le 17 avril, il sort de trois matches de suspension. Avant cette mise à l’écart, il n’était plus vraiment le même. Avant de défier Lyon, son club formateur, Rémy répond à certaines idées reçues nées d’une première partie de saison trop moyenne.

LE GENTIL OU LE MÉCHANT ?

Depuis son arrivée à l’OM, l’été dernier, Loïc Rémy s’est bâti une solide réputation de gentil garçon. Ses partenaires et ses dirigeants louent souvent son comportement. Certains racontaient même comment, avant les matches, il faisait très attention à n’oublier personne au moment de saluer ses copains. Son geste à Montpellier (*) rappelle que le joueur a aussi du caractère. « Je m’étais déjà battu quand je jouais avec Nice (au Mans, le 14 février 2009, il avait été expulsé) », note-t-il.

Alors, pas si gentil, Rémy ? Il tient à déchirer cette étiquette trop proprette et réductrice. « Il ne faut pas se fier aux apparences. Je peux aussi changer de caractère si ça devient plus tendu. On me colle une image qui n’est pas négative en soi : je préfère qu’on dise que je suis bien éduqué. Mais j’ai un caractère fort, déterminé, et je sais que je peux me faire violence. On avait peut-être l’image d’un garçon trop gentil sur le terrain, il fallait que je muscle mon jeu. Et je me suis affirmé dans l’équipe. Je peux aussi avoir des réactions impulsives. »

OM OU OL

Le gamin de Lyon est entré très jeune au sport-études de l’OL. C’était l’époque où « dans la région, il y avait deux clubs, Lyon et Saint-Étienne. » Mais Rémy ne s’est jamais totalement imposé là-bas. La concurrence avec Benzema ou Ben Arfa empêchait son éclosion dans un endroit qui regorgeait de stars. L’exil (à Lens de janvier à juin 2008, puis à Nice, de 2008-2010) s’imposait. « L’OL reste mon club de cœur, dit-il. Je ne connaissais pas Marseille. J’ai trouvé ici ce qu’il me faut pour m’épanouir, pour grandir. Mais je n’ai aucun remord, aucune revanche vis-à-vis de Lyon. » Il s’y est d’ailleurs déjà frotté avec Lens ou avec Nice. « Marseille, c’est très différent, compare-t-il. Ici, les supporters sont vraiment plus exigeants, ça m’apprend à gérer la pression. On a une autre approche des matches. »

STATURE INTERNATIONALE OU ENVERGURE NATIONALE ?

Il a fallu attendre ces deux derniers mois pour retrouver sur la longueur, non par séquence, un Loïc Rémy libéré, plus performant. Devenu un permanent de la bande de Laurent Blanc (8 sélections, 1 but), il possède aujourd’hui un statut d’international. Mais a-t-il déjà la stature d’un Bleu ou reste-t-il encore un bon joueur du Championnat ? La question, provocatrice, le fait réagir : « J’ai le statut d’international puisque je suis appelé régulièrement. Ça veut dire quoi, exactement ? D’accord, je ne suis pas encore confirmé et j’aimerais être un titulaire indiscutable. Mais ce sont des sélections que je mérite. »

Il a toutefois longtemps été en retrait à l’OM, en dépit d’un nombre de buts intéressant (10). « En fait, en début de saison, je faisais trois matches par semaine, c’était difficile. Je n’étais pas habitué. Je crois que j’ai eu comme un déclic à Sochaux (2-1, le 12 février : remplaçant, il avait donné un but à Gignac). J’ai parlé à des gens du club qui m’ont donné des recettes. Le mental est capital, je m’en suis peut-être rendu compte trop tard. C’est le plus important pour réussir dans un club comme l’OM. »

AXE OU CÔTÉ DROIT ?

Le départ de Brandao au Brésil, fin mars, et le souhait de Gignac de se déporter à gauche ont replacé Loïc Rémy dans l’axe. Souvent utilisé à droite, il s’y est collé sans souci. Sa puissance dans les duels, son jeu de tête et sa vitesse l’ont aidé à s’installer. Il lui fallait encore progresser dans le travail dos au but. « C’est le problème que j’avais, notamment lors du premier match de la série, à Lens (1-0, 3 avril). Et ça s’est amélioré au fil du temps. C’est à moi de répéter ces efforts. »

Formé en pointe à Lyon, Rémy s’était exilé sur le côté droit en raison de l’avènement de Benzema. « Aujourd’hui, je préfère jouer dans l’axe si on me demande mais, vraiment, je ne réclame rien. » Didier Deschamps confirme : « Il a les deux possibilités vu ses caractéristiques techniques. Si Valbuena est à droite, je ne vais pas le mettre sur ses épaules, non ? Loïc est très bien en ce moment. À l’entraînement, il est aérien, il a du jus. En tout cas, son retour donne une solution supplémentaire en attaque. Ce qui est sûr, c’est qu’il jouera. »

HERVÉ PENOT
(*) Il a mis une claque à El-Kaoutari.



« La saison est usante »

CLAUDE PUEL, l’entraîneur de l’OL, regrette que l’environnement lyonnais pèse sur le rendement de son équipe.

On lui donne peu de chances de survivre à une troisième saison sans titre à Lyon. Pourtant Claude Puel, cinquante ans le 2 septembre, fait comme si de rien n’était. Détendu, plutôt blagueur, l’entraîneur lyonnais regrette la vulnérabilité de ses joueurs face à la dimension de l’OL, évoque le cas Gourcuff, envie Didier Deschamps, et constate qu’il ne laisse pas indifférent à l’étranger.

« Avez-vous trouvé l’explication à la défaite à Toulouse (2-0, le 1er mai) ?

– J’entends dire que les joueurs n’avaient pas envie. C’est plutôt un manque de répondant psychologique, et c’est différent. On s’était fragilisés contre Montpellier (3-2, le 27 avril), dans un match où le contenu n’était pas bon. On aurait pu capitaliser sur la victoire, mais on n’a pas su. On n’avait pas la sérénité pour s’imposer.

– Les joueurs ont-ils conscience des enjeux ?

– Mais oui. S’il suffisait de leur rabâcher qu’il faut gagner... Ils savent tout ça. La saison est usante et l’environnement pesant. Chez nous, un simple résultat nul, comme celui contre Rennes (1-1, le 19 mars), prend des proportions dingues, et on se fragilise trop facilement. La saison est spéciale. Jouer à Lyon n’est pas évident.

– Les joueurs n’arrivent pas à prendre le dessus ?

– On n’arrive pas à conserver le recul nécessaire et à se poser la seule question : "On veut gagner, O.K., mais comment ?" Pensons au contenu, respectons nos principes d’exigence, soyons capables de répondre quand il y a un grain de sable, remettons le pied sur le ballon quand il y a une alerte, dégageons de l’assurance ! Arrêtons de nous polluer l’esprit avec des choses périphériques.

– Pensez-vous que les joueurs aient pu jouer contre vous, à Toulouse ?

– Impossible. Quand un joueur débute un match, il a envie d’être bon. Après coup, avec la frustration, on rejette la responsabilité sur le partenaire ou l’entraîneur. C’est pareil dans tous les sports.

– Pourquoi avez-vous tant modifié vos équipes après l’élimination contre le Real (1-1, 0-3, en 8es de finale de la Ligue des champions)?

– Jusqu’au match du Real, il y avait tout : sérénité, concentration et discipline. L’écoute était naturelle. Sans doute parce que, en toile de fond, il y avait le Real. Certains parleront d’envie, pas moi. À partir de ce match-là, on a commencé à se laisser dominer et j’ai décidé de ne pas subir. Donc j’ai changé des choses. Et quand je change de joueurs ou de système de jeu, c’est toujours pour les aider.

– La Ligue des champions a-t-elle brisé votre élan, comme en 2009 ?

– C’est moins prononcé. Nos problèmes viennent souvent du fait qu’on ne prend pas assez d’initiatives, on ne relativise pas assez, on se crispe trop. On manque de relâchement.

– Vous n’avez qu’à leur dire de faire ce qu’ils veulent sur le terrain, ça les relâchera...

– (Rires.) Mais on n’en est pas si loin...

– On a l’impression que vous ne savez plus quoi faire de Yoann Gourcuff ?

– Il restait sur une bonne entrée contre Montpellier. À Toulouse, il n’a pas été en dessous des autres.

– On lui demande plutôt d’être au-dessus.

– En ce moment, il est plus en mesure de recevoir que d’apporter. Il a surtout besoin que les autres l’aident. À Toulouse, le collectif ne pouvait rien lui apporter.

– Sa saison est un mystère.

– On aurait préféré qu’il nous apporte toutes ses qualités, cette saison, mais il est dans le bon club. Il est confronté à certaines choses pour la première fois : il doit confirmer et s’élever. Même si c’est un grand joueur, même s’il est international. Le danger serait qu’il se recentre sur lui-même.

– N’avez-vous pas envie d’attendre la saison prochaine, avec lui ?

– Je ne vais pas dire : "Tiens, Yoann on ne s’en servira plus jusqu’à la fin de saison". S’il est bien, il jouera. Sinon, il sera remplaçant ou, éventuellement, il ne sera pas dans le groupe pour travailler physiquement. Parfois, on (Gourcuff) aimerait pouvoir jouer au foot simplement, et ne pas vivre la présence des médias et du public, ou le jugement des autres, comme une contrainte. Mais si on veut devenir un joueur de très haut niveau, il faut passer par là. Un joueur à forte sensibilité a besoin d’être accompagné et mis en confiance, mais il doit aussi se confronter à l’adversité pour grandir.

– Le président Aulas a une nouvelle fois dû démentir votre limogeage en début de semaine.

– C’est comme ça, mais ça n’influence pas mes journées. C’est embêtant car ça peut donner un écho à des ressentiments. Et cela contribue à un climat pesant. Pourquoi la question ne se pose jamais chez nos rivaux ?

– Didier Deschamps a déjà réussi à l’OM. Antoine Kombouaré a redressé le Paris-SG. Rudi Garcia est leader avec Lille.

– Donc, on doit, et je dois accepter le fait d’avoir en permanence un environnement négatif. Or, la saison dernière, quand on est en demi-finales de Ligue des champions et qu’on finit deuxièmes, je n’accepte pas d’entendre qu’on fait une mauvaise saison. Je sais que je suis à Lyon, mais qu’on ait au moins une certaine objectivité.

– On a du mal à vous imaginer à Lyon, la saison prochaine.

– Si le président décide de m’évincer, il m’évincera. Ce n’est pas le cas aujourd’hui : on fonctionne en étroite collaboration pour mettre l’équipe dans les meilleures dispositions.

– Votre binôme est-il toujours aussi fort ?

– Comment dire ? La vie de l’OL n’est pas un long fleuve tranquille. Il y a des discussions, des échanges. Cela a toujours été le cas. Pour la énième fois : oui, je me vois toujours à Lyon la saison prochaine.

– Prenez-vous du plaisir à regarder les matches de l’OM ?

– Certains matches ont été costauds, d’autres approximatifs. Mais, même dans les matches moins aboutis, l’OM a eu le petit truc pour faire la différence et se maintenir dans la course au titre. Comme l’année dernière.

– On dit que c’est la culture de la gagne de Didier Deschamps.

– (Rires.) Parce que moi, je ne l’ai pas, la gagne ?! Je trouve qu’il (Deschamps) gère bien son truc. Il est tempéré, jamais dans l’euphorie, jamais dans la sinistrose. Et son environnement est préservé.

– À vous entendre, on s’acharne sur l’OL.

– Je ne parle pas d’acharnement et je ne rejette la faute sur personne. Je dis que nos soucis, grâce à nos succès et à notre notoriété, sont davantage exposés que ceux de Marseille, et que c’est un contexte difficile à apprivoiser pour les joueurs. Mais c’est à nous de grandir face à ça.

– Êtes-vous personnellement insensible à cet environnement ?

– Non, mais si je ne suis pas capable de prendre de la distance avec ça, mieux vaut arrêter tout de suite.

– Le Séville FC aimerait vous engager. Ça vous intéresse ?

– Je ne projette rien ailleurs qu’à Lyon.

– C’est toujours bien d’avoir un éventuel point de chute.

– Je ne suis pas maso. Ça peut faire du bien qu’on parle un peu de vous, en bien. Comme je n’ai pas d’agent, on ne peut pas me soupçonner de faire des contre-feux de ce genre.

– Ça sert d’avoir éliminé le Real, l’an passé, pour trouver un club en Espagne ?

– En Coupe d’Europe, avec Lille, on avait battu Séville, mais aussi Milan et Manchester... Avec Lyon, on a sorti le Real et on est allés gagner à Liverpool (*).

– Vous êtes connu dans l’Europe entière.

– J’ai un vécu en Ligue des champions. Je suis peut-être plus considéré à l’étranger qu’en France.

RÉGIS TESTELIN

(*) Lille avait gagné 1-0 contre Séville, en 8es de finale aller de la Coupe de l’UEFA 2005-2006, 1-0 contre Manchester au premier tour de la Ligue des champions 2005-2006, et 2-0 à Milan au premier tour de la Ligue des champions 2006-2007. Lyon avait éliminé le Real Madrid en 8es de finale de la Ligue des champions, la saison passée, après s’être imposé à Liverpool (2-1) en phase de poules.


Lyon, la semaine du cirque

Décrassage surprise, démenti du limogeage de Puel, propos anonymes et réunion de crise,
soutien des banques et forfait de Gourcuff… Ça bouge à l’OL.

LUNDI
PRÉVENUS par texto la veille au soir, à leur retour de Toulouse (0-2), qu’un décrassage serait finalement programmé ce lundi, les joueurs se rendent à Tola-Vologe dans l’après-midi pour un footing assorti d’une remontée de bretelles par Claude Puel. Dans la soirée, peu avant 23 heures, l’OL dément le possible limogeage de son entraîneur, annoncé sur les sites Internet du mensuel Lyon Capitale et d’Eurosport.

MARDI
Deux jours après son malaise, dû à un pic de tension, dans le vestiaire lyonnais du Stadium de Toulouse, Jean-Michel Aulas, requinqué, répond aux demandes de trois médias : L’Équipe, le Parisien et le Progrès. « Je n’ai pas envisagé le départ de Puel, dit le président de l’OL. Il n’y a pas de raison, c’est saugrenu. On peut faire n’importe quoi dans les moments difficiles, donner des anabolisants aux joueurs, acheter des arbitres, pour moi, c’est presque du même niveau. »

Positif, il répète qu’il ne démissionnera pas si le grand stade de Lyon ne se fait pas et finit par une pirouette. « Notre situation à cinq journées de la fin est meilleure qu’à trente et un matches de la fin (l’OL était 18e à l’issue de la 7e journée, après sa défaite contre Saint-Étienne, 0-1, le 25 septembre). »

MERCREDI
Reprise de l’entraînement et prise de bec entre Pape Diakhaté (notre photo) et un supporter lyonnais. « Retourne vite en Ukraine », entend le défenseur sénégalais, prêté par le Dynamo Kiev. Contrairement à Aly Cissokho, un mois plus tôt, il garde son calme. Au point de presse, Lisandro assure qu’il ne quittera pas l’OL, même dans l’éventualité où son club ne disputerait pas la Ligue des champions la saison prochaine. Deuxième séance d’entraînement l’après-midi.

JEUDI
Profitant d’une journée à huis clos, le club reçoit des représentants des Bad Gones, supporters lyonnais du virage nord, invités à s’entretenir avec Bernard Lacombe, le conseiller de Jean-Michel Aulas, Philippe Sauze, le directeur général, Hugo Lloris, Jérémy Toulalan, Cris, Rémi Vercoutre et Joël Bats, l’entraîneur des gardiens. La discussion ne tourne pas autour du cas Puel, « désespéré » pour les Bad Gones, mais autour des joueurs.
Le même jour, Jimmy Briand et Cris retrouvent le groupe à l’occasion d’un tournoi réunissant trois équipes de sept joueurs, et postulent ainsi pour le match contre Marseille.

VENDREDI
Depuis la veille, au club, on redoute la parution, ce vendredi, du numéro de France Football, dans lequel certains propos anonymes, émanant d’un membre haut placé de l’institution lyonnaise, ne sont pas tendres pour Claude Puel et… Jean-Michel Aulas. Extraits : « Puel n’écoute pas, il est enfermé dans ses convictions. (…) Les joueurs en ont plein le cul de cette ambiance de merde. »

La lecture de l’hebdomadaire va provoquer une réunion de crise, au siège de la CEGID, l’entreprise de Jean-Michel Aulas, qui prend ces attaques au sérieux. Le même jour, toujours à la CEGID, le président de l’OL reçoit une dizaine de banquiers et obtient d’eux un prêt de 57 M€ destiné à « sécuriser les besoins de financement de l’OL à moyen terme ». Ils repartiront avec un maillot de l’OL.

SAMEDI
Dans un entretien accordé jeudi à Cécile de Ménibus pour Direct 8, Yoann Gourcuff dément une autre rumeur, datant de la Coupe du monde 2010. « Les gens qui me connaissent le savent très bien... Oui, je peux dire que j’aime les femmes », sourit-il. Il réclame aussi un peu de quiétude. « Oui, j’aimerais bien qu’on me laisse tranquille, c’est le cas pour tous les joueurs qui sont médiatisés. »

On le laissera tranquille ce week-end, puisque le meneur de jeu de l’OL, touché aux adducteurs, est forfait pour affronter Marseille. Il n’a pas participé au dernier entraînement de la semaine, dans lequel Thimothée Kolodziejczak, Miralem Pjanic et César Delgado ont gagné leur place pour jouer contre l’OM.

RÉGIS TESTELIN (avec V. D.)


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 06:49 
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cobra a écrit:
Il faut gagner, mais pas à tout prix: je veux dire par là que tu dois pas partir à l'abordage. Le nul ne serait pas une catastrophe, contrairement à Lyon. Donc faut pas se livrer....et les ruiner.


entièrement d'accord...


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 07:58 
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Pour moi les tournants du chpt c'etait le we dernier et ce we car je ne voyais pas Lille gagner a Nancy, ils l'ont fait avec l'arbitre sinon ils ne gagnaient pas
Et parallellement je ne nous vois pas gagner a Lyon donc ca fera au moins 3 points je pense que c'est irremediable

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 08:20 
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je crains gomis plus que lisandro qui est depend des autres. Si on bloque bien gomis, on gagnera.

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 08:24 
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quand tu entends certaines déclarations comme Gomis qui dit qu'on va jouer pour notre président après son malaise, tu te dis que la motivation, ils l'auront comme jamais.
Par contre, leur public les attend au tournant et s'ils se retrouvent menés, ils risquent de déchanter très vite


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 08:30 
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l'année dernière, on était champions avec 78 pts et cette année, même si on gagne nos 5 matches, on arrivera pas à ce nombre de pts.
Victoire obligatoire car Lille ne va pas lâcher trop de points


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 09:27 
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Aucun sens de comparer les chpts entre eux pour le nombre de points

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 10:12 
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Rochi a écrit:
l'année dernière, on était champions avec 78 pts et cette année, même si on gagne nos 5 matches, on arrivera pas à ce nombre de pts.
Victoire obligatoire car Lille ne va pas lâcher trop de points


La victoire est quasi obligatoire, oui.
Mais je le répète, le nul ne serait pas catastrophique.
Donc faut essayer de gagner mais en ne prenant pas trop de risques histoire d'assurer le nul.
Si on est toujours en match nul en fin de match, Lyon devra se livrer(sauf s'ils décident d'abandonner la 2è place) et là il faudra les contrer pour les enfoncer.

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 11:11 
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Un nul nous assure la seconde place, un bel objectif déja.
Mais pour ma part nous condamne pour le titre car 3 points et le GA c'est fouttu en 4 matchs


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 11:25 
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tu fais nul, tu te retrouves à 3 points. Lilles perds 3 points mardi, et te voilà à égalité. Apres c'est mano à mano, et celui qui a le plus de nerf gagne. Donc c'est loin d'etre joué en cas de nul.

Mais on va gagner :top:

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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 12:04 
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Lille perdra autant mardi que toi a Lorient donc mano a mano, zob
Et lille a un goal average largement devant donc impossible.

Si tu gagnes pas ce soir, c'est cuit, on aurait trop de retard


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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 17:58 
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 Sujet du message: Re: Lyon OM
MessagePosté: 08 Mai 2011, 17:58 
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MessagePosté: 08 Mai 2011, 18:17 
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Waw Puel qui nous pond une équipe offensive


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MessagePosté: 08 Mai 2011, 18:25 
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gaz lacrymo sur la pelouse de Gerlan


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Margarita le porte bonheur est présente :top:


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