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Raison de cette flambée : une implication encore plus significative de Puma dans la valorisation de l'image du club, localement mais aussi à l'international. L'équipementier va par exemple fabriquer à Marseille, dans des centres d'insertion, une partie de ses collections de tee-shirt en coton et renforcer « des partenariats d'ancrage », comme avec le FC La Castellane dans les quartiers nord. Deux nouvelles boutiques siglées OM-Puma, dont une en région parisienne - là où le club enregistre ses meilleures ventes en ligne - seront ouvertes d'ici 2024, portant le parc de distribution en propre à 5 unités. Les collections vont également se féminiser pour accompagner la relance de l'équipe féminine du club. « On passe un cap supplémentaire », résume Nathalie Nénon-Zimmermann.

Mercato réussi

Les autres sources de revenus sont également en hausse, à commencer par la billetterie. Après le Mercato réussi de l'été, l'OM a pris le risque de lancer sa campagne de réabonnement en septembre, après le début de la saison, sur internet uniquement, et seulement pour 10 jours. Résultat : avec 40.000 souscriptions, le club a retrouvé les chiffres qui faisaient sa gloire avant la rénovation du stade. Avec les bons résultats de l'équipe, le niveau de fréquentation enregistre également des records. Le match OM-Brest a par exemple réuni 60.000 spectateurs payants (la quasi-totalité de la capacité du stade) et en moyenne sur les 9 matchs joués à domicile depuis le début de la saison, 57.000 fans se sont pressés à chaque fois à l'Orange Vélodrome, ce, malgré une augmentation de 5 à 10 % du prix des billets selon les catégories, excepté dans les virages.

Les droits de diffusion télé emboîtent le pas de cet engouement local. « Nous sommes le choix numéro 1 des diffuseurs », assure la directrice générale adjointe, spécialiste depuis 30 ans du marketing sportif. Les patrons adorent : les 76 loges business commercialisées sont complètes, et presque la totalité des salons prestiges, soit un total de 4.000 places. Même s'il pâtit comme les autres clubs de la Ligue des déboires de Mediapro, le club assure que ses finances sont désormais « sous contrôle ». « Un club de foot n'est pas une société d'entertainment. C'est une équipe qui doit livrer le plus beau spectacle sportif possible, et gagner. C'est ce qui remplit les stades », appuie Nathalie Nénon-Zimmermann.

Les Echos