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L'OM au ralenti...
Publié le mardi 12 février 2013 à 07H43

L'équipe olympienne est passée d'une moyenne de 2 points par match à 1 seul. Derrière, les adversaires reviennent...
Superbe image aérienne. Mais si Mandanda a été remarquable à Annecy, le petit train olympien n'est plus un TGV.
Photo Guillaume Ruoppolo
Superbe image aérienne. Mais si Mandanda a été remarquable à Annecy, le petit train olympien n'est plus un TGV.

En décembre dernier, Élie Baup avait fixé un rythme à son équipe : 2 points par match. Un rythme de champion, brillamment tenu et rarissime dans l'histoire du club. Souvent à l'arrache ; avec une succession de 1-0, que les victoires à Toulouse et face à Saint-Étienne avaient symbolisé. Du caractère, mais pas de marge.

Comme le reconnaît l'entraîneur olympien, l'OM a des difficultés depuis la reprise. Et les chiffres sont édifiants : 1 point par match. Une victoire, deux nuls, deux défaites. Une différence de buts très faible, neuvième attaque, huitième défense, des stats plus que moyennes, qui sont surtout sauvées par l'excellent début de saison.

Le nul ramené d'Annecy est mitigé. Parce qu'il est très méritoire de ne pas perdre en jouant à 10 contre 11 pendant dix-huit minutes et à 9 contre 11 pendant dix-neuf minutes. Mais qu'il n'est pas brillant d'être ainsi poussé à la faute par Évian-Thonon-Gaillard et décevant de ne pas avoir gagné après avoir si bien commencé.

"Nous avons fait preuve d'un état d'esprit irréprochable, nous nous sommes battus jusqu'au bout", souligne Benoît Cheyrou, lui-même irréprochable. La solidarité des "rescapés", la colère que peut susciter l'excès d'engagement de Jordan Ayew qui a handicapé son équipe, la stupidité de la triple peine, ne doivent quand même pas cacher le manque d'efficacité récurrent.

L'OM 13e du classement des matches retour

"Par rapport à notre prestation de Nancy qui était très faible, celle d'Annecy est très bonne, dit Élie Baup. C'est avec la manière que l'on commencera à reprendre des points. C'est un socle de travail pour la suite. Ce qui est important, c'est de savoir comment on va prendre des points."

La manière oui, si on se réfère à la liaison technique intéressante entre Valbuena-Kadir-Cheyrou, le but de Gignac, au terme d'une action exemplaire avec Valbuena. Mais l'OM n'a cadré que trois frappes sur treize contre ETG, soit 23,1 %, son plus faible ratio cette saison, alors que sa moyenne est de 41 %.

Des chiffres, que des chiffres ? Mais pour gagner il faut marquer ; pour marquer, il faut cadrer. Ça, c'était la force de l'OM en début de saison et si l'OM est encore troisième, il le doit à ses mois d'août et de décembre. Mais pour combien de temps ?

À la trêve, on pouvait encore nourrir quelques illusions, l'OM ayant autant de points que le PSG et Lyon. Aujourd'hui, il n'est plus trop question de regarder devant, mais de se méfier de ceux qui arrivent derrière. Le classement depuis la reprise l'atteste (l'OM est 13e avec 5 points).

"Après la pluie vient le beau temps, ça va finir par tourner, on ne baissera jamais les bras", annonce Foued Kadir, qui n'a pas de chance. Pour ses débuts avec son club de cœur, il n'aura pas beaucoup joué à onze contre onze. Une configuration dans laquelle il avait eu la première occasion de but.

Samedi, face à Valenciennes, ses retrouvailles avec son ancien club passeront au second plan : pour l'OM, il sera indispensable de gagner . Enfin...

Jviens de regarder, ya eu seulement 2 match en championnat. 2 victoire contre rennes et lilles. Puis 2-2 contre lyon début février après avoir mener 2-0. Le début de la fin cette 2eme mi temps !

Avec les victoires en coupes, ça fait un bon mois de janvier.