Tiens pendant que plusieurs médias se sont insurgés du comportement des Napolitains, on apprends maintenant que ce sont les marseillais qui ont déclanché !
Comme d'habitude...
Et attention au retour, les capos napolitains ont déjà prévenu la vengeance. Les marseillais, s'ils ne sont pas parqués et entouré, vont se faire massacrés !!
Citation:
Elle était en colère la procureur Claire Diwo. Et elle l'a fait savoir lors de ses implacables réquisitions. D'autant qu'elle a tout vu, ou presque, de ce "spectacle édifiant, lamentable et écoeurant". "On était censé voir un match et on a assisté à des émeutes. C'était mai 68 ! Plus violent même, tacle-t-elle. J'ai vu des hordes de supporters marseillais venues accueillir les Napolitains avec des masques et des cagoules !"
La mauvaise rencontre a eu lieu mardi vers 17 h 30, lorsqu'un des bus transportant les supporters transalpins s'est trompé d'itinéraire et s'est jeté dans la gueule de "supporters" olympiens passablement excités, au niveau du rond-point du Prado. Le car a immédiatement été pris pour cible à coups de canettes mais aussi de boulons. Une dizaine de Napolitains, pas des plus calmes non plus, est alors descendue pour en découdre.
"Les CRS ont été contraints d'utiliser le canon à eau, s'étrangle la procureur. C'était Beyrouth ! Et les forces de l'ordre marseillaises ont été seules pour régler ça..." Sept supporters étaient interpellés dans la foulée. Deux seront remis en liberté au cours de leur garde à vue. Hier, Aurélien, Mehdi, Cyril et Nicolas étaient donc présentés en comparution immédiate pour "dégradations volontaires", tandis qu'un Napolitain, Ionut, comparaissait pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique". Au milieu de cette "ambiance apocalyptique", Ionut a pris sa ceinture pour donner des coups. "Dans le vide", précise-t-il. "Il a eu peur", a assuré Me Lionel Febbraro.
"Mouais, ils n'ont pas pris les plus violents, ceux qui avaient les cagoules", marmonne un avocat. Dans le box, les casiers sont vierges. Et si on ne nie pas avoir été pris dans un mouvement de foule, on doute que son projectile ait pu atteindre le bus, dont une des vitres a explosé. "Vous trouvez normal de mobiliser autant de policiers pour un match de foot ?", a sermonné le président Mahouachi. "Ah non, je suis un supporter normal. J'aurais dû réagir autrement", admet l'un. "C'est débile, j'ai honte, poursuit l'autre. J'ai été emporté par la foule".
"Mais c'était du foot ou du free fight ? s'emporte à nouveau Claire Diwo. Non mais, parce qu'à ce moment-là, on leur met une cage ! J'ai entendu parler d'intelligence mais il est où le cerveau ? Il y a 40 000 personnes dans le stade. Et si tout le monde réagissait de la même façon ? C'est la Légion qu'il faudrait envoyer. Et tout ça pour jouer à la "baballe".
Hors d'elle, la procureur a requis des peines de prison ferme, de 1 à 3 mois, avec mandat de dépôt à la barre, ainsi qu'une interdiction de stade, ou de la ville de Marseille, pendant 2 ans. "Ils ne doivent pas servir d'exemple mais être jugés normalement selon les règles du droit, a sèchement rétorqué en défense, Me Pascal. On ne juge pas l'ambiance mais les faits commis. Si le message est pour les médias, ce n'est pas mon problème. Il n'y a aucune preuve matérielle !" Les supporters marseillais ont finalement écopé de 4 et 6 mois de prison avec sursis. Quant à l'Italien, il a été condamné à une peine de 10 mois avec sursis, assortie de 2 ans d'interdiction de territoire.