Quade Cooper (Queensland Reds, Australie), James Hook (Ospreys, Galles), Matt Giteau (Brumbies, Australie), Ronan O'Gara (Munster, Irlande) et bien sûr Dan Carter (Crusaders, Nouvelle-Zélande) : le Top 14 pourrait bien s'enrichir des meilleurs ouvreurs mondiaux, en fin de contrat après cette saison, à l'issue de la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande. Après Jonny Wilkinson à Toulon et Juan Martin Hernandez au Racing-Métro, le championnat national le plus puissant et le plus riche au monde continue d'attirer les plus grands noms de la planète ovale. Les clubs du Top 14 pourront-ils répondre à une offre aussi forte ? Les 10 français aussi sur le marché « 1,2 MILLION POUR DAN CARTER AVEC UN CONTRAT DE TROIS SAISONS. TOUT LE MONDE EST REFROIDI PAR LE TARIF. DANS L'ÉCONOMIE ACTUELLE DU RUGBY, LA LIGNE BLANCHE EST FRANCHIE. » (MOURAD BOUDJELLAL) Alors que les CV des plus grandes stars mondiales arrivent déjà sur les bureaux des présidents français, la masse salariale des joueurs étrangers pose problème. « 1,2 million pour Dan Carter avec un contrat de trois saisons. Tout le monde est refroidi par le tarif, avoue le président de Toulon, Mourad Boudjellal, dans les colonnes de L'Equipe. Est-ce que c'est raisonnable ? »
Si le troisième-ligne du Racing-Métro, Sébastien Chabal, perçoit 1 million par saison (droits à l'image compris), le propriétaire du RCT estime « que dans l'économie actuelle du rugby, la ligne blanche est franchie. » La raison pourrait toutefois l'emporter, les meilleurs numéros 10 français arrivant au terme de leur contrat en fin de saison : Lionel Beauxis (Stade Français), Frédéric Michalak (Stade Toulousain), David Skrela (Stade Toulousain), François Trinh-Duc (Montpellier) et Damien Traille (Biarritz).
D'autres noms circulent pour rejoindre le Top 14 la saison prochaine parmi lesquels Richie McCaw, Ma'a Nonu, Joe Rokocoko, Shalk Burger, Victor Matfield, Rocky Elsom, Pierre Spies.
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