Quelques minutes après avoir parlé à la presse, Jean-Michel Aulas a été voir les supporters du virage nord qui étaient toujours sur place, à demander la démission de Claude Puel. C'est dans un climat très tendu que le président du club s'est présenté parmi les Bad Gones. «D'abord, merci d'avoir laissé les joueurs s'entraîner normalement cette semaine. Ne vous laissez pas influencer par les journalistes qui créent de la tension. Deuxièmement, vous avez vu qu'il y avait le bon état d'esprit ce soir, les joueurs ont tout donné. (...)
On a une équipe de grande qualité, on joue un match de C1 la semaine prochaine, pas comme l'ASSE qui la joue à la Playstation 
, et on doit absolument se qualifier pour le deuxième tour», explique au micro Jean-Michel Aulas. Il est presque minuit et le monologue n'est pas terminé. «Si quelqu'un veut prendre ma place, qu'il vienne !», tance alors le dirigeant de l'OL lorsqu'un supporter l'invective.
Les fans s'en prennent alors à Claude Puel, déploient une banderole où il est inscrit «Puel = démission». «Sans Puel, sans Puel», crient-ils. «
Ecoutez-moi une seconde, s'exclame M. Aulas. Saint-Etienne a gagné sur une erreur d'arbitrage . Ecoutez-moi ! J'ai entendu votre message. On fera le point fin octobre. Je vous demande de laisser la chance au club, au staff qui travaille depuis si longtemps, à la direction. Pas forcément à Claude Puel», conclut-il.
Avant de partir sous les cris de « Jean-Michel Aulas, Jean-Michel Aulas !» Le président de l'OL s'engouffre dans le ventre de Gerland entouré de stadiers au terme d'une scène surréaliste qui marquera sûrement l'histoire de l'OL.
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