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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 30 Juin 2021, 11:39 
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cobra a écrit:
Lenglet un jour faudra m'expliquer....



C'est un enfant hospitalisé qui a eu droit à son "make a wish". Il a choisi de passer du temps avec l'EDF

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 30 Juin 2021, 18:01 
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David a écrit:
cobra a écrit:
Celui qui plante la france, outre la defense, c est pas benzema, c est m bappe .
Il a l occase pour tuer le match, il le fait pas.


Tu fermeras bien ta bouche lorsqu'il plantera un triplé contre Lorient, Brest ou Angers tiens.. :p


Voila :D

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 30 Juin 2021, 21:13 
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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 20 Aoû 2021, 08:35 
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Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, qui s'exprime pour la première fois depuis l'Euro, tire les leçons de l'élimination prématurée des Bleus. Et repasse en mode combat à l'heure de renouer avec les éliminatoires à la Coupe du monde 2022.
Vincent Duluc et Damien Degorre mis à jour le 20 août 2021 à 10h01


À une semaine de sa rentrée, jeudi prochain, jour de l'annonce de sa liste pour les matches internationaux de septembre, Didier Deschamps a accepté, pour la première fois depuis l'élimination face à la Suisse (3-3, 4-5 aux t.a.b. ), en huitième de finale de l'Euro le 28 juin, de revenir sur cet échec dont il assume la responsabilité. Dans les propos du sélectionneur de l'équipe de France, serein et déterminé, se mêlent aveux, explications et surtout l'envie de rebondir avec la Coupe du monde 2022 toute proche, dans quinze mois. Avec un regret clairement exprimé, celui d'avoir vu les Bleus perdre leur solidité défensive.

Les raisons de l'échec : « Je sais que je suis le seul responsable »

« Comment s'est passé l'été après avoir connu votre premier échec à la tête des Bleus ?
Ce n'est pas le meilleur été que j'ai passé, évidemment. J'ai traversé différentes périodes. Une première de récupération qui m'a permis d'avoir le recul et l'objectivité nécessaires quand est venue celle de l'analyse. Puis il y a eu des échanges avec mon président (Noël Le Graët), jusqu'à notre tête-à-tête (le 7 juillet).
lire aussi
Noël Le Graët : « Deschamps ne m'a jamais déçu mais l'Euro est le premier échec »

Vous a-t-il fallu longtemps pour digérer ?
Le plus dur à digérer - et je l'ai digéré aujourd'hui -, c'est de savoir ce qu'on est capables de faire et de constater ce qu'on a fait. Et, je vais vous le répéter pendant cet entretien, d'être à 3-1 à la 80e minute contre la Suisse et de voir ce qui s'est passé après...

Avez-vous revu ces minutes-là ?
Oui. Cela ne devait pas nous arriver au vu de la force qui était la nôtre et la solidité qui a toujours été notre ADN. À 3-3, il y a forcément de l'énervement mais tout reste jouable. On sait qu'il y a la prolongation avec la capacité d'obtenir la qualification. Et juste avant, il y a l'occasion de Kingsley (Coman) et ce ballon qui touche la barre. Il faut être factuel, réaliste. Même si, à 3-1, pas une personne dans le stade, ni ailleurs, a dû se dire qu'on n'allait pas se qualifier.


Il y avait tout de même pas mal d'énervement sur le terrain, à l'image de Paul Pogba, très tendu en fin de match...
Oui, Paul était énervé par ce qui se passait, qui ne doit pas nous arriver. Mais ça nous est arrivé. Il y a de la frustration au regard du scénario des dix dernières minutes. Autant Paul était assez énervé en première période de la prolongation, autant il a retrouvé son calme ensuite. Mais bon... Avec le résultat final, le mal était fait. Mais c'est le haut niveau.

Comment expliquez-vous ce qui s'est passé à l'Euro ?
Je pourrais argumenter. Mais si je le fais, cela va être interprété comme une excuse. Et je n'ai pas envie de chercher des excuses. Je sais que je suis le seul responsable. Ma fonction veut ça. Je l'assume. Mais je sais aussi que j'ai cette capacité à basculer. Quand cela va bien, tout n'est pas rose ; quand cela va mal, tout n'est pas noir non plus. Notre élimination est liée à de nombreux éléments. Mais si je commence à argumenter...

« Karim, tout ce qu'il devait faire, il l'a très bien fait. Après, j'ai été amené à modifier l'équipe pour différentes raisons.

Argumenter n'est pas nécessairement chercher des excuses...
Encore une fois, c'est ma responsabilité. Le choix tactique de départ (contre la Suisse) ne fonctionne pas. Je ne m'entête pas.


Était-ce une erreur de jouer à trois centraux derrière ?
Ce n'est pas une erreur, c'est un choix. Je sais très bien ce qui m'y a conduit. Au bout de trente minutes, je fais en sorte de modifier notre organisation et, à la pause, je change en faisant entrer Kingsley qui nous permet de mener 3-1 à la 80e. Le but de Paul (Pogba) semble sceller le sort du match, mais il restait encore quinze minutes. Comme je l'ai dit, le fait d'être habité, même inconsciemment, par ce sentiment que c'est fait, qu'on est en quarts, conduit à un peu de relâchement et à ce deuxième but (suisse) qui, à son tour, provoque un peu de fébrilité sur des organismes qui ont été très sollicités. La solidité défensive n'était pas celle habituelle. Je vais être factuel. Cet Euro était particulier. Les trois premiers de notre groupe (France, Allemagne, Portugal) se sont tous arrêtés en huitièmes de finale. Les quatre équipes qui ont atteint les demi-finales (Italie, Angleterre, Danemark, Espagne) sont quatre nations qui ont passé la phase de groupes dans leur camp de base habituel avec leurs trois matches à domicile. Vous allez me répondre que c'était le cas de l'Allemagne aussi ? Oui, mais dans un groupe avec trois matches à fond au cours desquels les organismes ont été très sollicités, y compris face à la Hongrie qui a obligé ses trois adversaires à puiser dans ses énergies. Du coup, la gestion du troisième match n'a été possible pour personne.

« Paul (Pogba) était énervé par ce qui se passait, qui ne doit pas nous arriver. Mais ça nous est arrivé. Il y a de la frustration au regard du scénario des dix dernières minutes. Autant Paul était assez énervé en première période de la prolongation, autant il a retrouvé son calme ensuite. Mais bon... avec le résultat final, le mal était fait. C'est le haut niveau.

Qu'est-ce que vous avez perdu par rapport à la Coupe du monde en Russie ?
La solidité défensive. On a gardé notre efficacité offensive mais il faut aussi être capables de garder cet équilibre entre l'animation avec le ballon et basculer quand on le perd. Après, je sais que lorsque le résultat n'est pas au rendez-vous, des choses futiles prennent une dimension disproportionnée. Je suis certain que l'ensemble des joueurs ont donné cent pour cent de ce qu'ils pouvaient donner à ce moment-là et que tout a été mis en oeuvre par la FFF pour nous mettre dans les meilleures conditions.

En Russie, on a loué la préparation physique alors que cette année, elle a été davantage critiquée...
Je vais être clair : si c'était à refaire, on referait la même chose. Au premier match, on était à fond. Et on ne peut pas dire : "Oui, vous avez tout préparé pour être prêts au premier mais pas au deuxième." Quand on est prêts au premier, on est prêts pour après.

Sur la sortie médiatique de Giroud après France-Bulgarie (3-0, le 8 juin) : «Il n'avait pas à dire ça. C'est une certitude.

En rappelant Karim Benzema, avez-vous modifié les équilibres naturels de cette équipe de France ?
Non. Karim n'y est pour rien. Tout ce qu'il devait faire, il l'a très bien fait. Après, j'ai été amené à modifier l'équipe pour différentes raisons. Je sais que ce n'est pas l'idéal. Malgré tout, on était à 3-1 à la 80e et là, ce qui avait fait notre force jusqu'ici nous a fait défaut. J'aurais pu faire les choses différemment. Oui ! Mais on était à 3-1 à la 80e !


Le fait que vous ne soyez pas d'accord avec Pogba à ce moment-là...
(Il coupe) Ce n'est pas que je n'étais pas d'accord. J'en ai reparlé avec lui encore pendant ses vacances. C'est juste que Paul est un compétiteur. Entre le fait de vouloir jouer, ou de moins jouer, ou de penser à plus défendre ou à moins défendre, on n'a pas eu cette capacité à ce moment-là de dire : "stop ! on ferme."

Pendant la prolongation de France - Suisse, quand Coman refuse de sortir...
(Il coupe de nouveau.) Ce n'est pas qu'il refuse. On est encore dans l'interprétation. Kingsley a un historique en équipe de France souvent contrarié par les blessures. L'une d'entre-elles (cheville) l'a empêché d'être à la Coupe du monde. Il a raté pas mal de rendez-vous par ailleurs. Là, il joue et, en plus, il vient de permettre à l'équipe de France de passer d'une situation où elle est menée à une autre où elle mène 3-1. Alors, il a envie de continuer en dépit de son problème musculaire. C'est humain. J'ai eu une discussion avec lui. Par rapport à sa situation et à la frustration qu'elle génère, il a envie de continuer, pense qu'il peut. Moi, je pense que ça va être difficile car c'est musculaire. Et quelques minutes plus tard, il réalise que ce n'est pas possible. Mais je comprends tout ça. Il ne veut pas lâcher. Ce ne sont pas de mauvaises intentions de sa part. Sur le moment, on est dans l'action.

Sans la présence de Benzema dans la liste, Giroud aurait-il eu la même sortie médiatique au sortir de France-Bulgarie ?
Ça, il le sait, je le lui ai dit : il n'avait pas à dire ça, c'est une certitude. Cela a généré de petites tensions sur deux, trois jours mais c'était lors de la préparation.


N'avez-vous pas traîné cette histoire ?
Mais non. On dit ça maintenant parce qu'il n'y a pas le résultat. Mais je vous reprends l'exemple de 2018. Tout le monde rigole aujourd'hui de l'histoire de la sortie nocturne. Même Adil (Rami) nous a envoyé des petits extincteurs en guise de souvenir. Mais vous savez très bien que si on ne bat pas l'Uruguay (en quarts de finale), on n'est pas loin de ce qui s'est passé en 2010.

Regrettez-vous de ne pas avoir préparé plus en amont le retour de Benzema ?
Ni lui, ni moi, ne pouvons revenir en arrière. Entre partir dix jours en mars pour jouer trois matches et préparer une grande compétition, c'est le jour et la nuit. Je ne suis pas persuadé que cela aurait changé fondamentalement les choses.

L'animation offensive et les joueurs : « Je me suis certainement écarté de mon idée première »

Les trois matches de mars, décevants dans le jeu, furent-ils un déclencheur ?
Ah non ! Ce n'est pas lié à ce qui s'est passé en mars. Je l'ai dit à Olivier (Giroud) d'ailleurs. Même si Olivier avait été performant en mars, j'aurais rappelé Karim. C'est ma décision. Je prends mes décisions en me reposant sur le critère sportif - c'est l'essentiel -, et sur ce que je considère être bien pour l'équipe de France. J'ai toujours agi ainsi et ça ne changera pas.

Quelle est la meilleure formule pour associer Benzema, Griezmann et Mbappé ?
Il y a différentes options. Dans l'idéal, c'est de mettre tous les joueurs dans leurs meilleures positions. Après, des joueurs ont la capacité d'évoluer à plusieurs postes. C'est le cas d'Antoine et de Kylian.

On a le sentiment que, soit Griezmann se sacrifie à droite, soit il joue dans l'axe et s'éteint un peu à cause des zones d'évolution de Benzema...
Non, ce n'est pas ça. Antoine a eu cette position axiale avec nous et a été très, très bon. Mais il n'a plus eu du tout cette position avec son club (Barcelone). J'en ai parlé avec lui. Le match où je le mets dans l'axe, contre le Portugal (2-2, le 23 juin), il a une occupation du terrain qui n'est pas celle qu'il avait d'habitude. Parce qu'il n'a pas les repères non plus. Mais Antoine a un tel don de soi. Je sais quelle est sa position préférentielle. Comme Kylian, je sais très bien que plus il est près du but, mieux c'est. C'est là où il est le plus dangereux. Je sais aussi qu'il fait les efforts s'il doit les faire, comme contre le Portugal, même si cela l'impacte. Il faut trouver un équilibre entre liberté offensive et devoir à la perte du ballon qui leur coûte le moins.

Pourquoi n'êtes-vous pas resté sur le 4-3-3 séduisant contre l'Allemagne ?
Oui, pourquoi ? (Sourires) Parce que même si on a été très solides, l'Allemagne a eu une telle maîtrise, je voulais améliorer l'aspect offensif dans la créativité. Je voulais qu'on essaye d'être un peu plus brillants en sachant qu'on allait être moins solides. À l'arrivée, il vaut peut-être mieux être un peu moins brillants, mais plus solides.

« Non je n'étais pas prisonnier du rappel de Karim Benzema. Avant d'acter son retour, j'ai eu le temps de réfléchir aux options différentes.

C'est la leçon que vous tirez de l'Euro ?
Oui. J'ai conscience que c'était mon idée de départ. Même si je considère que l'option plus offensive, d'une attaque à quatre, était valable, j'ai eu la confirmation, comme j'en avais la conviction avant, que c'était faisable sur 30 minutes ou une mi-temps, mais que sur tout un match, face à un adversaire capable de tenir le ballon, c'est beaucoup plus compliqué.

Cela veut dire que vous vous êtes écarté de vos convictions à l'Euro ?
Non, pas de mes convictions. Mais je me suis certainement écarté de mon idée première. J'ai cherché à améliorer l'animation offensive, quitte à avoir un peu de déficit défensif, mais j'aurais voulu que ce déficit soit moins important. Il a été accru par quelques circonstances, comme la blessure des deux arrières gauche et l'impact physique des trois matches du premier tour, qui ont amené une fatigue plus importante.

Est-ce que vous avez choisi cette direction offensive parce que vous étiez prisonnier du rappel de Karim Benzema ?
Non, non. Avant d'acter son retour, j'ai eu le temps de réfléchir aux options différentes. Le choix que je fais pour la Suisse, c'était pour rapprocher les trois attaquants, pour avoir une meilleure relation technique. Et je passe à cinq derrière pour qu'Adrien (Rabiot) puisse jouer un peu plus haut qu'un arrière gauche, qui n'est pas une position naturelle pour lui.

Comment jugez-vous l'Euro de Mbappé ?
Il avait la détermination et les très bonnes intentions qu'il fallait. Mais il n'a pas eu l'efficacité souhaitée, et qu'il souhaitait lui-même, même s'il a été impliqué sur cinq de nos sept buts. Après, sur le débat de le sortir ou non en cours de match, c'est toujours le dilemme avec un joueur comme lui : on parle d'un joueur capable de faire la différence à tout moment, même quand il est moins bien. Comme en Croatie, où il n'est pas au mieux de sa forme, mais qu'il nous fait gagner.
lire aussi
Kylian Mbappé à l'Euro : un bilan décevant

Vous avez trois stars devant. Est-ce que vous ne vous sentez pas obligé de donner à l'un quand vous donnez à l'autre ? Par exemple, de donner les coups francs à Mbappé quand vous donnez les penalties à un autre ? Trois joueurs qui peuvent tirer un penalty, c'est comme ça partout, en club aussi.

Qui devait tirer les penalties, à l'Euro ? Benzema ?
Sur celui qu'il a tiré, non, il a pris la responsabilité. Mais il n'y a pas de souci.

C'était Griezmann qui était désigné ?
Oui, mais il ne les tire plus depuis longtemps avec son club. J'ai été joueur, ça ne pose pas de problème.

« Giroud ? Il n'avait pas de temps de jeu, il n'a pas fait la préparation à cause de la finale de la Ligue de champions. On ne peut pas remplacer la compétition. Je n'enlève pas ses buts en fin de match contre la Bulgarie, je sais ce qu'il est capable de faire, mais je ne suis pas magicien : on ne peut pas transformer un état athlétique et un état psychologique

Et les coups francs ?
C'était Kylian (Mbappé) et Antoine (Griezmann), comme pour les corners, pour ne pas avoir toujours la même trajectoire. Mais on n'est pas à l'école, il faut varier et c'est à eux de décider.

Est-ce qu'il a été difficile de sortir Giroud de l'équipe ?
C'est le haut niveau. J'ai été honnête et transparent avec Olivier. Depuis février, sa situation en club s'était plus que dégradée. Je sais très bien ce qu'il a fait, et très bien fait, mais prenez l'exemple de Mamadou Sakho, je lui serai toujours reconnaissant de ce qu'il a réalisé, mais c'était en novembre 2013. Olivier et quelques autres, c'était en 2018, mais aujourd'hui on est en 2021 et je ne suis pas là pour donner des assurances à qui que ce soit.

Il joue un match de préparation contre la Bulgarie (3-0, le 8 juin) et il est convaincant...
(Il coupe.) Il joue une mi-temps et il marque deux buts à la fin, voilà. La réalité est qu'il a plus joué là que les trois derniers mois avec son club. D'une manière générale, il y a des choses que je vous dis et des choses que je dis aux joueurs : que cela leur plaise ou non, je leur dis, pour leur bien ou pour le bien de l'équipe.

Vous aviez eu le sentiment qu'il aurait été moins efficace ?
Il n'avait pas de temps de jeu, il n'a pas fait la préparation à cause de la finale de la Ligue de champions. On ne peut pas remplacer la compétition. Je n'enlève pas ses buts en fin de match contre la Bulgarie, je sais ce qu'il est capable de faire, mais je ne suis pas magicien : on ne peut pas transformer un état athlétique et un état psychologique. Qu'il ait l'envie, oui. Mais il y a des choses qu'on ne peut pas gommer du jour au lendemain.

Il sera dans la liste le 26 août ?
Cela fait partie de ma réflexion, mais ce n'est pas spécifique à Olivier.

Les phases finales, c'est souvent un bon moment pour tourner les pages ?
Il y a toujours des pages qui se tournent, oui, à moins que les joueurs la tournent eux-mêmes, mais c'est rare. Après les compétitions, il y a des relais à prendre.

L'avenir : « Je ne veux pas continuer pour continuer »

Après l'Euro, vous êtes allé voir Noël Le Graët en Bretagne pour évoquer la suite. Comment s'est passée la discussion ?
Elle était très agréable. J'étais seul avec lui, mais on s'était déjà parlé au téléphone plusieurs fois. Le président me connaît, je sais qu'il a confiance en moi, mais je comprends très bien sa position, il voulait connaître mon envie et ma détermination.

« Des problèmes avec Guy (Stéphan) ? Jamais de la vie, et il n'y en aura jamais.

Il a fallu que vous lui montriez ?
Non, que je lui dise. Je ne veux pas continuer pour continuer. L'équipe de France, c'est la plus belle chose qui me soit arrivée professionnellement, et en tant que joueur j'ai pris l'initiative de tirer le rideau moi-même. Là, tout était possible, et c'était l'objet de cette discussion, lui donner mon ressenti. Je veux continuer parce que mon envie et ma détermination sont intactes, parce que je connais bien ce groupe et que je suis convaincu qu'il peut faire de belles choses.


Vous lui avez dit que vous aviez envie de continuer avec le même staff. Des tiraillements ont été évoqués pendant l'Euro, entre Guy Stéphan et vous, et d'autres aussi...
(Il soupire) Parce que vous pensiez qu'en Russie, tout était rose ? La victoire gomme tout, et quand vient la défaite, on interprète les choses autrement. Entre Guy et moi, il n'y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette. Des problèmes avec lui ? Jamais de la vie, et il n'y en aura jamais. C'est assez aberrant de devoir le dire.

« Je n'ai pas le sentiment d'être un sélectionneur fragilisé

Vous repartez avec le même staff jusqu'à la Coupe du monde ?
Oui, pour la simple et bonne raison que ce sont des personnes en qui j'ai confiance, qui ont prouvé leur compétence, qui, eux comme moi, auraient pu faire les choses différemment, mais les intentions et la compétence sont là, et je ne brûle pas le lendemain ce que j'ai aimé la veille. Ils ont fait leur preuve. Qu'il y ait remise en question, bien sûr, moi le premier. Mais je les connais, je sais ce dont ils sont capables, et s'il y a des petits trucs à changer, ce ne sont pas des choses qui ont une incidence quand on a mené, je le rappelle, 3-1 à la 80e minute.

Vous êtes là depuis 2012. Est-ce que l'Euro peut être un signe d'usure ?
C'est l'avenir qui le dira. Ce que je peux dire, moi, c'est que j'ai cette force, cette envie. Après, je sais que les victoires appartiennent souvent aux joueurs et les défaites souvent aux entraîneurs, mais je ne vais pas dire que c'est juste ou injuste, je vis très bien avec ça. Avec l'âge et l'expérience, personne ne pourra me faire perdre ma sérénité.

Est-ce que pour la première fois depuis 2012, vous vous sentez comme un sélectionneur un peu fragilisé par l'échec ?
Je n'ai pas ce sentiment. J'ai cette capacité depuis quelques années, que je n'avais pas forcément avant, de relativiser et de prendre énormément de recul.

Mais vous avez toujours prolongé votre contrat avant les phases finales, et cette fois, si l'on en croit Noël Le Graët, ce ne sera pas le cas avant le Qatar ?
Je ne me pose pas la question aujourd'hui. On n'y est pas. L'objectif, après avoir pris sept points sur neuf dans la première partie des qualifications, c'est de se qualifier pour la Coupe du monde. Avant une phase finale, même quand j'ai prolongé mon contrat, je sais très bien ce qui peut se passer, c'est la vie d'un sélectionneur. Cela peut s'arrêter du jour au lendemain.

Mais est-ce que cela changerait quelque chose de ne pas prolonger avant le Qatar ?
Je ne sais pas. Posez-moi la question à ce moment-là.

Est-ce que vous vous dites qu'il faudra être quart ou demi-finalistes de la Coupe du monde pour rester ?
Sincèrement, je ne me pose jamais ces questions avant. Je sais très bien comment marche le foot. Je vis le moment présent, je sais ce qu'on a fait, ce qu'on aurait pu faire différemment, mais je sais aussi que les résultats de l'équipe de France, depuis quelques années, sans m'attribuer les performances, ont été très importants pour tout le monde. Mais je ne fonctionne jamais par rapport à moi. Rien ne peut m'énerver. La seule chose que je n'aime pas, c'est les informations partielles ou factuellement erronées, parce que cela peut amener un doute, et avoir un impact sur les joueurs.


Combien de joueurs seront convoqués en septembre ?
Il y a trois matches en sept jours, et on ne sait jamais ce qui peut se passer, même si le premier et le troisième match sont en France et que l'on peut se retourner. Avoir des joueurs en plus, c'est toujours mieux, mais cela peut voir des désavantages dans la gestion humaine.

26 joueurs à l'Euro, cela vous a pesé ?
Au départ, ils sont contents, les 26, mais après... J'ai fait en sorte que les trois joueurs en tribune ne soient pas systématiquement les mêmes. Dans l'idéal, j'avais demandé, comme beaucoup de sélectionneurs, une feuille de match à 26 joueurs, cela n'a pas été possible et on ne peut pas empêcher certains de se sentir moins considérés. Je vais réfléchir.

Est-ce que désormais, le but des matches de septembre est de retrouver une solidité défensive, par rapport à l'Euro ?
Le haut niveau la demande, mais ce n'est pas comme ça qu'on va gagner les matches. Au pire, on ne les perd pas.

Est-ce qu'un enjeu, c'est aussi de trouver une sentinelle ?
N'Golo Kanté l'a très bien fait parfois, et la possibilité que les trois milieux soient interchangeables ne me dérange pas. Donc, une sentinelle... Il y a différents profils. « Coco » (Tolisso) peut être celui-là, aussi.


Le problème, c'était surtout que Kanté était cuit ?
Ce n'est pas qu'il était cuit. Mais la défense était impactée physiquement par notre animation offensive, quand on n'avait pas le ballon. Mais on ne va pas ressasser ce qui s'est passé, on change d'objectif, comme en club. On a neuf points à prendre en septembre, et il faut faire en sorte de nous rapprocher de la qualification.

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 19:34 
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A l’image de ce pauvre Hugo Lloris elle fait peine à regarder cette équipe de France.
Ils se font balader d’une manière hallucinante je ne vois pas comment ils peuvent revenir dans le match.
Ils sont affligeants dans le jeu et Lloris va falloir que cela s’arrête sans deconner c’est une vraie buse!!


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 19:46 
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Guendouzi va rentrer, non impossible


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MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:18 
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2-2....... :lol:


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:34 
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La dech la choune monumentale :eek:


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:36 
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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:40 
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Facile, la deche!!!!
Skal il a pas assez de recul sur DD.....

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:46 
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Comment on dit "le seum" en belge???

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:52 
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Sérieux j’ai maté 20mn de la 1er mi-temps j’ai vu les 2 buts et la domination de Belges, jamais je n’aurai pensé que l’on revienne et qu’on gagne. Sûr vu notre jeu et cette buse le Lloris sérieux.
:/
Ils vont nous maudire les belges laisse tomber :lol:


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:57 
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J'ai quasi rien vu mais ça sent les belges sur d'eux en 2nde mi temps qui essaye de gérer et qui perdent pieds...

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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 20:59 
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T’es pas loin de la vérité surtout que les bleus sont revenus pieds au plancher aussi.
Le cumul des deux......
Mais le but refusé est accepté dans 95% des cas c’est dur. :/


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 07 Oct 2021, 21:10 
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Le but refusé est refusé dans 100% des cas depuis le VAR, et c'est pas à 5cm comme parfois.
On a quand même bien dominé cette 2nde mi-temps.


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 08 Oct 2021, 11:01 
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si tu le dis, moi je vois 5cm!! :)


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 08 Oct 2021, 11:33 
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Skal a écrit:
si tu le dis, moi je vois 5cm!! :)


Dame Nature n'a pas été très sympa avec toi... :gla:


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 08 Oct 2021, 14:08 
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:D


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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 10 Oct 2021, 21:04 
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Elle est vraiment stupide cette regle qui dit qu'un défenseur peut remettre un attaquant en jeu.
Surtotu en ces temps où on laisse beaucoup jouer avant de revenir éventuellement au hj.
Le défenseur tacle car y a un défenseur dans son dos. Il tacle pas sinon. Si ça c'est pas faire action de jeu....

_________________
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 Sujet du message: Re: Bleu, blanc, rouge, l'EDF
MessagePosté: 10 Oct 2021, 21:48 
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Et allez le HJ de Mbappé !! Bien plus que 5cm et que fait la VAR??!
La dèche la choune :eek:


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