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Dans le livre "Je suis l'arbitre masqué", qui paraît ce jeudi, et dont des extraits sont révélés par Le Figaro, un ancien officiel de Ligue 1 désigne les joueurs, entraîneurs et présidents qui se comportent le plus mal avec les hommes en noir.
Joueurs: Ben Arfa, Nasri, Fekir, les "sales gosses"
"Je ne sais pas si c'est propre à la formation lyonnaise mais deux des joueurs les plus insupportables de Ligue 1 viennent de là-bas", note l'arbitre masqué, dans l'ouvrage à paraître ce jeudi, dont de longs extraits sont dévoilés par le Figaro. Les deux joueurs en question sont Hatem Ben Arfa, "une pleureuse infernale qui passe son temps à réclamer et à gueuler", "le vrai gamin pourri gâté qui chouine quand il n'a pas ce qu'il veut", et Nabil Fekir, qui "propulse le concept de sale gosse vers de nouveaux sommets". L'arbitre mystère, retraité des terrains il y a quelques mois, reproche au capitaine de l'OL sa "manière pleine de dédain de s'adresser à [lui]". Ce n'est pas mieux pour un ancien joueur de L1, Samir Nasri. "Il fait vivre un enfer au central en passant son temps à critiquer toutes ses décisions." Autre mauvais élève cité, Benoît Pedretti.
Entraîneurs: Garcia, Der Zakarian, Girard...
L'arbitre masqué a gardé en mémoire un René Girard "le visage déformé par la colère", qui lui "ferait presque peur: il a tout du fou prêt à découper sa famille entière en rondelles". "Sur le banc, il n'y a pas pire, alors que c'est un pur produit de la DTN (...) vénérable institution censée former les nouveaux entraîneurs en leur inculquant notamment des valeurs de respect et de tolérance." Ce n'est pas beaucoup mieux pour Michel Der Zakarian, "l'un des plus exasperants", ou pour Rudi Garcia, qui a marqué l'arbitre masqué la fois où il l'a vu "courir vers l'arbitre assistant en plein match armé de son portable pour lui démontrer une erreur". "Le degré zéro de la compréhension et de la pédagogie", ajoute l'ancien homme en noir.
Présidents: Aulas et Kita, son "disciple"
L'arbitre marqué dresse un portrait complexe de Jean-Michel Aulas, "l'un des hommes les plus intelligents du milieu". Le président de l'Olympique Lyonnais ne verse pas dans l'insulte mais sait, à sa manière, faire passer ses messages. Avec sa méthode. "Tout ce qui, à ses yeux, peut faire pencher la balance de son côté. Tout, jusqu'à l'excès." Exemple, cette petite phrase lâchée à l'arbitre par "JMA" avant un match décisif pour une qualification en Ligue des champions. "N'oubliez pas que vous arbitrez un match à vingt millions d'euros!" Autre président cité dans le livre, celui du FC Nantes, Waldemar Kita, décrit comme "le meilleur disciple d'Aulas", "vitupérant et paranoïaque".
Les bons élèves: Falcao, Lloris, Toulalan
L'arbitre masqué n'a pas croisé que des voyous sur les terrains, fort heureusement. Il vante ainsi les mérites de Radamel Falcao, "un garçon absolument délicieux", d'Hugo Lloris, "un gars simple et poli qui a toujours un mot sympa", ou encore Jérémy Toulalan, qui "râle un petit peu plus sur le terrain mais n'est jamais véhément". D'autres joueurs sont cités parmi les bons élèves, comme Daniel Congré, Benjamin Nivet et Rio Mavuba. Pour les entraîneurs, l'ancien arbitre évoque Laurent Blanc et Marcelo Bielsa, les "grands seigneurs", qui ne critiquent jamais les coups de sifflet. Du côté des présidents, Nasser Al-Khelaifi (PSG) et Vadim Vasilyev (Monaco) sont qualifiés de "fantômes", en raison de leur discrétion dans le vestiaire des arbitres.
Pierre Ménès, l'autre ennemi
"Moi, je suis payé pour arbitrer et lui, pour expliquer aux gens que les arbitres sont nuls", regrette l'arbitre masqué, qui déplore le ton employé par le consultant de Canal+. "Quand Ménès se paie un arbitre sur le plateau du CFC, ça fait rire le public, et il le sait. Vous ne ferez rire personne avec un sujet sur le sujet, et la télé est un spectacle. Il y a un peu de paresse et de démagogie là-dedans même si je comprends que la place soit bonne et qu'il ait besoin de manger."
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Marcelino : "Mon expérience très courte me fait penser que c'est un club où créer un projet est absolument impossible."
Tudor: "C’est un très grand club mais ces situations le rendent trop petit."
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