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Désiré par Didier Deschamps depuis son arrivée à l’OM en 2009, le capitaine des Bleus, transféré cet été à Marseille, déçoit sur le rectangle vert. Il est le premier à s’en rendre compte et à en être déçu. Ses prestations en deçà de son niveau habituel ont une explication. « Personnellement, ma condition physique n’est pas optimale. Depuis longtemps, j’ai une fragilité au niveau du dos. Je l’ai toujours négligée. J’ai débuté un programme de renforcement du dos pour ne plus avoir ces soucis physiques ».
Le milieu de terrain marseillais a commencé ce programme trois jours avant la réception de Dortmund. Il est encore trop tôt pour que les effets se fassent réellement ressentir. « Cela me permet d’avoir plus de tonus, plus de mobilité » reconnaît-il déjà.
Psychologiquement à 100%, Alou Diarra n’a pu passer au travers des critiques qui s’abattent sur l’équipe actuellement. « L’idéal c’est de ne pas les écouter et se concentrer sur le terrain. On n’écoute pas ce qui se dit à l’extérieur. Je ne fais pas attention aux critiques, je me concentre sur le jeu, sur ce qui fonctionne et sur ce qui ne marche pas ». Malgré tout, s’il est possible de ne pas lire les journaux ou écouter la radio, il est plus difficile de ne pas entendre les sifflets du public au stade Vélodrome. « C’est compréhensible. Les supporters n’ont que faire que j’ai mal au dos ou à la tête, ils veulent que je sois à 100% sur le terrain. Mon rôle est d’être bien physiquement afin de bien faire mon travail. J’ai négligé ce problème de dos. Jusqu’à présent ça passait mais maintenant, je suis obligé de faire ce travail de renforcement ».
Désormais, Alou va donc constamment suivre ce programme de renforcement afin de retrouver la totalité de ses moyens. « Tant que physiquement je ne serai pas à 100%, je ne pourrai pas apporter le meilleur de moi-même à l’équipe » conclut-il.