Et encore, Bastia, c'est les enfants de coeur de Furiani....
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Furiani-Uzès: Incidents
18 Mag 2010 23:33
Le coach d'Uzès-Pont (CFA2) revient sur les incidents qui ont eu lieu dimanche à Furiani (1-0)
ENTRETIEN
Vous avez vécu l'enfer dimanche à Furiani. Pouvez-vous nous raconter ?
Toute la semaine avant ce match, les Corses ont fait savoir que notre montée était acquise, ont essayé de trouver un terrain d'entente avec nous mais nous n'avons pas été réceptifs à ça. Puis, ils nous ont mis la pression dès notre arrivée à l'hôtel le matin. On nous a insultés, dit que ça allait mal se passer pour nous. Au stade, on a cherché à nous intimider : outre les insultes, dans notre vestiaire, il était impossible de bouger, on mettait des coups de pied dans les portes, on nous menaçait. Sur le terrain, des coups de fusil étaient tirés en l'air. Avant le début de la rencontre, dans les couloirs, plusieurs de mes joueurs se sont fait agresser. Lors de l'échauffement, l'arrosage était systématiquement dirigé sur nous. Et les 45 premières minutes de la rencontre ont été d'une rare violence. Je n'ai jamais vu ça de ma vie. Pourtant j'en ai joué des matchs en Corse !
Comment ont réagi l'arbitre et le délégué de ce match ?
Ils sont restés très neutres. Le délégué était acculé dans sa guérite. En face, lis étaient une douzaine au lieu de trois ou quatre sur le banc de touche. L'arbitre dit qu'il n'a jamais rien vu. Limite, il s'en est pris à nous. Un scandale !
Avez-vous pensé quitter le terrain à la mi-temps ?
Bien sûr. Nous voulions partir. Mais les joueurs ont décidé de continuer et donc de prendre des risques. On en avait parlé avant cette rencontre, nous ne voulions pas répondre à leurs provocations mais là, c'était incroyable ! Notre défenseur central Alémany n'a pas pu reprendre les débats. Traumatisé psychologiquement, le visage tuméfié, il s'est fait piétiner pendant toute la première mi-temps. A la reprise, mes joueurs ont joué dix minutes et ont abandonné l'idée de revenir. Pour le coup, le résultat passait après... On avait l'impression que les Corses avaient la rage. Au match aller, c'était des enfants de choeur. Dimanche, on aurait dit des machines ! Ils ont mis sans cesse des coups, des gifles, des droites, ils auraient pu faire des blessés graves, casser des jambes...
Songez-vous à faire remonter "l'affaire" à la fédération ?
Je pense que nous ferons remonter tout cela par courrier à la fédération. Maintenant, je ne sais pas si, avec Alémany, on portera plainte. On doit y réfléchir ce soir (hier soir).
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Baston au Basto!
Sur son terrain synthétique du Basto dans le village de Furiani, l’équipe d’Agliani est vraiment « imbattable », essentiellement lorsqu’elle se trouve en danger. En un mot, en danger de descente en division inférieure. « Un véritable traquenard », c’est le terme employé par Pierre Mosca, le Directeur Sportif de l’Entente, « c’était l’enfer en entrant sur le terrain ! » qualifie Ramzi Youssefi, l’entraineur. « Une parodie de football »ajoute Jean Pierre Laurent, dirigeant de notre club.
Avant l’Entente ce dimanche, Grasse, Gardanne, Nimes, ces dernières semaines ont vécu des tourments identiques, toutes battues sur ce stade en synthétique par des scores étriqués .Les sympathisants et autochtones parleront de l’orgueil corse, une manière de se dédouaner, mais force est de constater que cet orgueil ait été aussi inexistant dans la première partie de saison. Furiani Agliani a accumulé les contres performances à domicile et ainsi s’est retrouvée fragilisée pour la fin du championnat.
Dans une ambiance surchauffée et hostile avec des joueurs survoltés et empruntant le chemin des coups défendus dans le couloir menant au terrain (mais où est la limite dans ce domaine).Dans cette violence exacerbée et collective hors champ de jeu, que peut faire l’arbitre. Rien. Il n’y a aucune protection pour l’équipe adverse, et c’est en toute impunité qu’il est possible de commettre des actes délictueux. Ensuite, sur le terrain, la panoplie des coups défendus dans le dos de l’arbitre du centre a émaillé la première mi temps. Et dans ces moments douloureux, c’est à l’intégrité des joueurs qu’il faut penser. L’enjeu mérite t-il de voire Yohan Alemany, le visage tuméfié, Pablo Martinez, un œuf de pigeon sur la tempe et Rémy Bonne, l’orteil écrasé, peut être cassé, se faire « massacrer » dans une totale impunité, puisque les gestes (coups de pied, coups de coude ou claques) sont réalisés à l’insu de l’homme en noir ? La réponse est non ! Mais expédier seize garçons à l’abattoir sans les préserver pose questions. Le foot mérite t il un carnage pour glaner un point de plus ? Il faut vraiment y réfléchir.
Compte tenu du contexte si particulier de ce match, il n’y aura pas de commentaires sur les actions de jeu. La seule note réjouissante de cette bien triste « après midi de chien » sera pour les joueurs ententistes d’avoir appris dans le car entre le Basto et l’aéroport, le résultat nul de Monaco à Fréjus St Raphael 1-1.Un résultat qui permet de garder un point d’avance devant l’équipe azuréenne. Monaco qui effectuera son dernier match de la saison à Furiani. On leur souhaite bien du plaisir. Mais notre esprit sportif condamne ces gestes d’une rare violence, que cela concerne Monaco, Grasse ou Nîmes.