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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 14 Mai 2011, 08:37 
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Foot - L1 - ACA
Hadzibegic sur le départ
Bon dernier du Championnat avec seulement 14 points, Arles-Avignon devrait se séparer de son entraîneur, Faruk Hadzibegic, cet été. Une décision devrait être annoncée par le président Salerno la semaine prochaine. Le départ du coach bosniaque pourrait être officialisé. Seul le coût d'un licenciement de l'entraîneur, arrivé en milieu de saison, ferait douter la direction de l'ACA, alors qu'Estevan réclame toujours près de 2 millions d'euros au club.

Ca valait le coup de virer Estevan pour que ça finisse comme ça
Qu'il se barre avec lui cette grosse merde de Salerno :mad:


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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 15 Mai 2011, 17:31 
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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 15 Mai 2011, 17:36 
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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 15 Mai 2011, 18:16 
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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 24 Juin 2011, 18:13 
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La Feria-Pont académie : dépôt de bilan

Lundi 20 juin 2011

« Et le temps passe, passe, passe
Et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s’imaginer
Que le temps se soit si vite écoulé?
On fait le bilan, calmement,
Se remémorant chaque instant,
Parler des histoires d’avant
Comme si on avait 50 ans. »
Jacky et Ben-J, Le Bilan.

Nous étions les invités surprises, les mecs qui n’étaient pas inscrits sur la guest-list mais qui étaient parvenus à s’incruster dans le carré VIP. Avec nos fringues trouées et délavées, nos cheveux en bataille, inutile de préciser qu’on ne rentrait pas dans les standards à la mode. Sans costards griffés hors de prix, sans connaître les codes de ce milieu sclérosé, nous étions persuadés que, même en tournant à la bière coupée à la flotte, on pouvait repartir avec le mannequin qui fait envie à tout le monde. Mais en voulant se prendre pour ce que nous n’étions pas, la direction de l’AC Arles a sapé toutes nos espérances et nos rêves de maintien. Nous étions des hargneux, nous sommes devenus des wannabe, tendance Jean-Claude Convenant. En pire. Déjà qu’avec Jean-Marc Conrad, l’ACA renardait de plus en plus, l’arrivée de Marcel Salerno à la tête du club a achevé notre enthousiasme. A peine arrivés, nous étions morts. Résultat : les Acéistes se sont retrouvés dans un remake de la chèvre de Monsieur Seguin. Sauf que les chèvres portaient des maillots de foot et qu’elles ne se sont pas vraiment battues jusqu’au bout avant que le loup ne les bouffe.

Alors, avant d’établir un triste dépôt de bilan, faisons un rêve, maintenant, tous ensemble. Et si tout avait été différent ? Il s’en faut parfois de peu pour qu’un destin bascule du bon ou du mauvais côté de l’Eternité. Et, comme le chantait si bien Bambi Cruz, ouvre tes yeux, je t’emmène en voyage sur un nuage.

La post-season commence fort avec une révolution de palais. A peine l’accession en Liguain entérinée, Marcel Salerno succède à Jean-Marc Conrad. Rien de plus logique finalement puisque le Loup Blanc des Alpilles était l’actionnaire majoritaire. Associé à François Perrot, jeune financier tout droit venu de Paname, il confirme le Magicien Estevan à la tête du club ainsi que son staff. Pourquoi briser l’osmose régnant au sein d’une équipe qui gagne ? Et pour le recrutement, pas de folies. Que du joueur confirmé, avec l’esprit club et rompu aux joutes de la L1. A Arles, on aime les revanchards qui arrivent pour tout casser, désireux de prouver qu’ils ne sont pas have been. Si le coup de recruter 20 nouveaux joueurs pour jouer le maintien en L2 a fonctionné, il est inutile de prendre autant de risques car avec les Merville, Elie, Reynaud, Ayasse, Psaume, N’diaye, Piocelle, l’ossature est solide et capable de tenir le cap. Le jour de la reprise, Estevan est ravi de retrouver son effectif, même si Andre Ayew est retourné à Marseille. Pendant tout le mois de préparation, l’AC Arles est convaincant et attend le match d’ouverture face à Sochaux avec impatience. Et, tout juste sorti de l’oeuf, les Acéistes tapent les Lionceaux à Bonal et grattent leurs premiers points. Petit Poucet en Ligue 2, Petit Poucet en Ligue 1, l’ACA est le club familial sympa, admiré de tous, capable de miracles avec la monnaie du pain. Estevan est la coqueluche des media et Salerno arbore un sourire ultra-bright en toutes circonstances. Au bout de 5 matches, les Lions chiffrent à 7 points et collent à leur tableau de marche. Le maintien est encore loin certes mais le début de saison est convaincant. A la fin de la phase aller, l’AC Arles, qui a connu un trou en octobre, est 12ème avec 21 points. Grâce à des victoires sur des équipes qui luttent pour se sauver (Lens, Brest, Caen, Nice), les Acéistes ne sont pas les pitres annoncés à longueurs de colonne durant l’inter-saison. Un champion du Monde 98 et un très bon ami de Thierry Henry mangent leurs capeous semaine après semaine. Les supporters arlésiens se régalent, se baladent aux quatre coins de la France avec ferveur, se foutent torse-nu à Sainté et chantent comme des damnés au Parc des Sports. Ce n’est peut-être pas le Barça mais ça n’en reste pas moins jouissif.

Après avoir bazardé la Coupe de France, l’ACA patine en février/mars mais la solidarité, marque de fabrique de la maison, fait le reste. Psaume est toujours l’artisan majeur des victoires acéistes et son compère, Samir Henaini, revenu au club après avoir été meilleur buteur en National, plante des buts cruciaux. A seulement 5 matches du terme de la saison, Arles pointe à la 15ème place et a 5 points d’avance sur le 18ème. Après avoir perdu de peu face à Lille (2-1), l’ACA obtient un point face à Saint-Etienne, puis bat successivement Nice au Ray (0-1) et Toulouse bien calé dans le ventre mou et qui n’avait plus rien à espérer (2-1). Ainsi, à 2 matches de la fin, Arles assure sa survie au sein de l’élite et adresse quelques bras d’honneur de bon aloi à ceux qui beuglaient que les Lions n’avaient pas leur place parmi l’élite. Célébrés sur la Place de la Mairie, les joueurs apprennent de la bouche même d’Hervé Schiavetti, maire d’Arles, que la ville a trouvé des investisseurs pour la construction d’un nouveau stade moderne, outil indispensable qui deviendra le centre névralgique de la vie sportive arlésienne.

« Mais voilà que soudain,
je m’éveille dans mon lit.
Donc, j’avais rêvé,
oui, car le ciel est gris »
Charles Trénet, Y a d’la joie.

La vie aurait été bien belle si elle avait été ainsi. En voix off, on aurait mis André Dussolier ou Jean Rochefort; pour les décors Roger Harth et pour les costumes Donald Cardwell. Sauf qu’évidemment, ça ne s’est pas vraiment passé de la sorte. Tout a été fait à l’envers et même un peu plus. L’AC Arles s’est vautré dans les grandes largeurs et les quolibets acerbes ont duré 38 journées. C’est tellement plus facile de taper les gens quand ils sont à terre… Encore une belle preuve de courage ! C’est sûr que sur les plateaux, ça se la ramène moins quand il s’agit de Lyon, Marseille ou Paris, surtout lorsque l’interlocuteur est en face. Mais je m’égare Saint-Lazare.
Pour ceux qui n’ont absolument rien entravé à la brève épopée arlésienne, et je sais qu’ils sont légion, le Choa s’apprête à vous conter comment l’AC Arles a réussi à se saborder en seulement un an. Ou comment repousser le mur du çon.

Jean-Marc Conrad devient président de l’AC Arles lors de la 2ème année du club en National et succède à Patrcik Chauvin, l’homme qui a fait venir Estevan en 2005. Mais pour grandir, l’ACA a besoin d’oseille et Marcel Salerno devient actionnaire au début de la saison en Ligue 2. Après avoir été à la tête de l’AS Cannes avec peu de réussite et après avoir fait faux bond au FC Sète qu’il envisageait de reprendre aux côtés de Tony Vairelles, le Loup Blanc des Alpilles préfère mettre des billes dans l’ACA mais laisse Conrad en tête de gondole. Les plus lucides (dont le Choa, inutile de faire le modeste, je sais pas faire) comprennent vite que cela ne durera pas et qu’à la fin de saison, le siège de président ressemblera à s’y méprendre à celui d’un F-16 en perdition au-dessus de Kaboul.

Bingo! Moins d’un mois après la montée en L1, Conrad gicle, Salerno prend la place en compagnie de François Perrot, illustre inconnu dont on se demande encore aujourd’hui ce qu’il venait faire dans cette galère. Peu étonnant vu le contexte. En effet, le conseil d’administration n’a que très moyennement apprécié le contrat signé en catimini par Estevan, le versement de primes énormes (400 000 boules quand même), la suspicion de corruption planant au-dessus du match Cassis-Carnoux-ACA de mai 2008 et les rêves de partenariat avec Manchester City et l’Atlético de Madrid.

Fin juin, lors de la reprise, Estevan se retrouve avec 10 joueurs à sa disposition. Excédé, il fait part de ses états devant les journalistes pendant plus d’un quart d’heure. Le bras engourdi du Choa s’en souvient encore. Il m’a fallu 2 jours pour m’en remettre physiquement. Les rumeurs vont bon train, au niveau des transferts mais pas seulement. En effet, il se murmure que Salerno souhaite faire venir deux conseillers, deux amis évidemment. Il s’agit de Gérard Soler, ancien salarié d’Alain Bompard (aujourd’hui adjoint aux Sports à Avignon) à l’ASSE, connu pour avoir été entendu dans l’affaire des faux passeports d’Alex et Aloisio (entre autres) et de Rolland « coach » Courbis, jamais très loin quand on parle de l’ACA bien qu’il n’ait jamais mis les pieds au siège du club. Un rien blasé et dégoûté, Estevan espère qu’il pourra au moins être le conseiller du conseiller. Etrange ce mythe autour de Courbis. Sa méthode ne fonctionne qu’une année jamais deux, il n’a aucun palmarès (ah si, un titre de champion de D2 avec Aiacciu) en tant qu’entraîneur et a tellement de casseroles au derche qu’il fait de l’ombre à Tefal. Costaud le mec.

En guise d’apéro et histoire de montrer qui est le patron Salerno fait valser Estevan. Une première fois. Motif : le Magicien a tenté de faire valider le contrat signé avec Conrad sans l’avis obligatoire du conseil d’administration. Ainsi, Estevan est convoqué pour un entretien préalable et est mis à pied une semaine. D’abord solidaire, son adjoint Denis Goavec tente se carte perso mais doit se résoudre à se mordre les noyaux quand, une semaine plus tard, le Magicien est finalement conservé avec un bien beau contrat de 2 ans à la clé.

Vous avez suivi jusqu’à présent. C’est pas fini, ça ne fait que commencer.

C’est alors que la valse des transferts commence. Reynaud part à Château-rouquemoute, Elie est prêté à Charleroi, soit les deux tauliers de l’arrière-garde. Junior Dalé, le meilleur buteur du club en L2, s’exile à Urziceni en Roumanie afin de jouer la Champion’s ou la Ligue Europa. Selon son agent, ce club aurait des connexions dans toute l’Europe, notamment le PSV Eindoven et le Borussia Dortmund. Des rêves de gloire qui ne mèneront nulle part aurait rappé Orelsan. Car dès septembre, il résilie son engagement. Piocelle a longtemps hésité à le rejoindre mais finalement, son épouse l’en dissuada. Précisons qu’entre temps, elle est devenue dir’com du club. Confusion des genres vous dites ? Au niveau du staff, Christian Pancioni « quitte » ses fonctions de préparateur physique au profit de Frédéric Lambertin. Au terme du stage effectué à Peralada en Catalogne, celui-ci quitte le club. Le directeur sportif Luis de Sousa suit le même chemin. Ce n’est qu’un au revoir en ce qui le concerne. Si Salerno a accepté de conserver Estevan, il veut recruter un voire deux grands noms pour encadrer l’équipe. Et c’est vrai que dans ce cas, le président n’a pas fait les choses à moitié puisqu’il s’agit de Xavier Gousse, ancien osthéo du XV de France et de… Robert Duverne, tout juste remis de son safari en Af Sud. L’arrivée du célèbre lanceur de chronomètre du côté du Fournier est un très bon coup sauf qu’elle intervient trois semaines après le départ de Lambertin. Dans la mesure où ce dernier n’a pas laissé de feuille de route sur la condition physique de chaque joueur, Duverne reprend tout de zéro pour tout le monde et crame tout l’effectif. Quelques jours plus tard, on apprend que Gousse n’a rien signé et ne signera rien.

Bon, alors là, va falloir se concentrer très fort. Buvez un coup juste avant, histoire de tenir le coup. La liste ci-dessous n’est pas exhaustive mais révélatrice du ouaille qui régna pendant des semaines.

Si l’AC Arles a battu le record des arrivées lors du marché estival, sachez bien qu’on aurait pu faire mieux. En effet, durant tout l’été, nous avons vu défiler une cohorte de joueurs qui, après quelques entraînements dans le meilleur des cas, furent éconduits gentiment. Cela commença avec un Brésilien, taillé comme une gaufrette et censé jouer deuxième pointe. Coup de bol, son agent parle un peu français et me dit qu’il vient de Porto Alegre. Grêmio ou Internacional que je lui demande. Aucun des deux. Mais il joue dans une équipe qui appartient au championnat de Porto Alegre. Une fois en tenue, on pige vite que c’est une banane des îles.
Autre exemple, autre Auriverde. Hernandes arrive durant un stage à Albertville. Annoncé puissant, cet attaquant plante une fois contre la réserve de la réserve de Lyon, ce qui lui permet de prolonger son bail pendant quelques jours. Titulaire à Fournier face à Fréjus-Saint-Raphaël, il apparaît avec une surcharge pondérale visible des tribunes. Aux fraises, on l’aurait vu les yeux dans le vague près du canal derrière le stade.
Arrivé en même temps que lui, le dénommé Laurent Lanteri. Si ce nom ne vous dit rien, le nom de son agent en revanche l’est beaucoup plus puisqu’il s’agit de Marco Simone. Oui, oui, celui-là même qui jacte toutes les semaines dans une émission supposément s’intéresser au football sur une chaîne cryptée et qui nous agresse avec ses extravagances capillaires. L’ancien buteur du PSG et du Milan tente de refourguer un buteur qui, selon ses dires, a largement sa place en Ligue 1. Donc, si on suit son raisonnement, un mec qui plante moins de 10 buts en 4ème division ritale peut jouer chez nous. Et à part ça, la fumette, ça va bien ? Une mi-temps jouée plus tard, on pige vite que Peter Pan a essayé de nous enfler. Nice try anyway ! Celui qui ne tente rien ne peut rien espérer. Actuellement, Lanteri appartient à Novara, promu en Serie A mais a été prêté à l’AS Casale Calcio en Serie C2. Ses stats: 14 matches, 0 but.
Auraient pu être cités: Valentin Roberge, trouvaille de Perrot, défenseur formé au PSG, une demi-journée d’entraînement à Albertville, actuellement au Maritimo Funchal; Kevin Malaga, formé à Auxerre et en fin de contrat, une semaine d’entraînement, actuellement à Nice, en réserve, une apparition en L1 contre… Arles. Aziz Tafer, cousin de Yanis, une matinée d’entraînement, même Estevan ne savait pas qui c’était après la séance, a joué jusqu’en 2010 au FC Gloria Buzau en 1ère puis 2ème division roumaine; Aurélien Collin, une visite des installations avant de retourner au Vitoria Setubal où il a joui des traditionnels retards de paiement, actuellement au Sporting Kansas City en MLS; Bonaventure Kalou, refoulé par Estevan, aucun entraînement, désormais à la retraite.

« Ecoute et note les mots du conte
Que l’on raconte
Quand le Soleil devient froid
Plus rien ne compte »
MC Solaar, Quand le Soleil devient froid

Parallèlement à ce boxon sans nom, Jean-Marc Conrad, ex-président mais toujours actionnaire du club, tente un retour désespéré. Détenteur de 10% des parts, son pourcentage chute de moitié avec l’augmentation du capital réalisé par le duo Salerno/Perrot. Le Messin qui se rêvait maire d’Avignon l’a en travers et le fait savoir. Ainsi, il annonce qu’il compte bien redevenir l’homme fort du club avec l’aide de Christian Audigier, connu pour ses sapes d’une vulgarité crasse. Riche au point de se payer Michael Jackson pour son anniversaire mais pas assez pour devenir proprio d’un club de L1, Audigier, natif d’Avignon, veut aider son ami en investissant dans l’ACA. Tu parles d’un programme. Mais visiblement, Audigier n’est pas très au courant du train de vie d’un club de foot et pour lui « investir de manière significative », c’est mettre 100 000€ sur la table ! Non content de nous prendre pour des buses, il concocte un maillot exceptionnel qui, si Conrad revient à la présidence, sera porté lors de la réception de l’OM en septembre. Le Choa est brave, il offre à vos yeux cette « création » mais se décharge de toute responsabilité quant aux crises d’épilepsie, vomissements et troubles du sommeil qui s’en suivront. Les urgences de l’hôpital Imbert ont battu leur record d’affluence le jour de la publication.

Comme souvent avec Conrad, tout son battage médiatique équivaut à un bon gros Flanby. Un article de La Provence achève de le faire passer définitivement pour un gros blaireau. Très à l’aise devant les caméras, c’est peu dire que l’image qu’il avait voulu se donner ne se reflétait pas du tout au quotidien. Plusieurs enquêtes sont en cours au sujet de sa gestion du club. Cela pourrait coûter très cher à l’ACA.

C’est pas tout ça mais la saison approche à grands pas. Des joueurs arrivent pour relever le défi. Le premier gros coup est l’arrivée de l’ancien Merengue Alvaro Mejia, en provenance du Real Murcia tout juste relégué en Segunda B, équivalent du National. D’emblée, il annonce la couleur et déclare qu’il vient pour donner du rêve. En espagnol, ça se dit ‘ilusion’. Comme quoi hein ! La saison a déjà (mal) commencé et on voit débarquer le célèbre duo comique grec Basinas/Charisteas. Si Charisteas a comme objectif le retour en sélection, Basinas vient pour prendre le soleil provençal. Frit confit, il est pourtant préféré à Piocelle et Aït Ben Idir. Pas sûr que cela vienne d’Estevan, suivez mon regards. Pour ceux qui veulent se payer une bonne tranche, c’est ici que ça se passe. Et une fois que l’ACA trouve la perle, j’ai nommé Alain Kaluyituka, buteur du TP Mazembe, le club fait en sorte qu’il décampe au lieu de tout faire pour le garder. Depuis deux saisons, la spécialité arlésienne, en plus du sauciflard, c’est relancer des joueurs a priori grillé pour le haut niveau. C’est ainsi que Camel Meriem fait son apparition sous le paletot acéiste. Enfin, à quelques heures de la fin du mercato, Mejia souffle le nom de son pote Paco Pavon à la direction pour compléter la charnière. Parce que Erbate (rencardé par un certain R.C., nommé plus haut), ça va 5 minutes mais faut pas déconner non plus. C’est bien gentil mais Pavon arrive du Real Zaragoza et revient à peine d’une blessure de plus de 6 mois. Qu’à cela ne tienne, il devient illico titulaire. Inutile de préciser qu’Estevan compte pour du beurre dans les choix des joueurs.

Au terme du mercato, les recrues sont: Planté (Sainté), Abenzoar (réserve de Lyon), Mejia (Real Murcia), Pavon (Real Zaragoza), Erbate (Moghreb de Tétouan), Bouazza, arrivé blessé avec des problèmes de bassin et absent plus de 3 mois (Blackpool), Aït Ben Idir, un des rares choix d’Estevan (Le Havre), Cabella (Montpellier), Dja Djédjé (Strasbourg, prêté à Vannes), Ghilas (Hull City), Meriem, Basinas (Portsmouth), Charisteas (Nüremberg), Laurenti (Lens, prêté à Brest), Najih (Clermont), Fanchone (Strasbourg), Kermorgant (Leicester City).

« Mais c’est pas tout,
T’as pas tout vu,
T’as pas tout vu,
Tout entendu »
Henri Dès, Salut les filles, salut les gars.

Mariage de la carpe et du lapin, l’alliage Salerno/Perrot ne tient pas la route et il ne faut pas 107 ans pour s’en rendre compte. En effet, lors de la réception de Lens, premier match de l’AC Arles en L1, les deux co-présidents ne regardent pas le match ensemble ! N’essayant même pas de feindre une bonne entente, ils dévoilent au grand jour leurs désaccords. Déprimant.

Durant les entraînements, Estevan laisse de plus en plus de marge à Duverne qui dirige toutes les séances jusqu’à la mise en place du jeudi. Pas dupe, le Magicien sait que sa durée de (sur)vie est faible et que si les résultats de suivent pas immédiatement, le couperet ne tardera pas à tomber. C’est chose faite après la défaite face à Paris le 11 septembre 2010 (4-0). Lâché par ses joueurs, renié par Sébastien Piocelle qui lui rend son brassard de capitaine, le Magicien est viré comme un malpropre d’un club qui n’aurait rien été sans lui. Le duo Saez/Ferhaoui le remplace le temps de trouver un successeur. En effet, Duverne refuse de trahir Estevan et préfère se tirer du bourbier plutôt que de prendre la place vacante encore chaude. Dommage, il m’avait promis un boeuf musical en cas de maintien…

Dès la semaine suivante, Conrad et Estevan se pointe ensemble au Parc des Sports lors de la réception de l’OM, ce qui ne manque pas d’énerver Salerno qui le fait bruyamment savoir. Les deux compères se défendent en arguant que l’un est toujours actionnaire du club et que l’autre avait été invité par Andre Ayew, ancien acéiste.
Dépités, les supporters se mettent en grève, scandent des messages de soutien à Coach Estevan et demandent la démission de Salerno, ce qui ne manque pas de faire réagir le principal intéressé.
Michel Estevan est invité un dimanche soir sur le plateau de la chaîne cryptée. En face de lui, Marco Simone fait le malin pour être bien vu de Salerno. On ne sait jamais, ça pourrait servir. Quand l’ex-coach tente de s’expliquer, il est coupé par un ancien rugbyman persuadé d’être drôle alors qu’il ferait mieux de se coudre la bouche. Temps total de l’intervention du Magicien: 1 minute, 3 secondes, 2 dixièmes.

Début octobre, le Bosniaque Faruk Hadzibegic, au chômedu depuis son départ du Sporting Bastia où il n’était pas parvenu à mener à bien la mission maintien en L2, arrive sur le banc acéiste. Devinez qui a bien pu jouer un rôle décisif dans sa venue ! Indice: il a une émission de radio et son prénom n’est pas Luis. Malgré cette dernière expérience peu concluante, la direction lui fait signer un contrat d’un an et demi. Quand on se remémore qu’Estevan avait signé un contrat de 2 ans, qu’il faut à présent payer les 21 mois de salaire restant sans compter les possibles indemnités, on est en droit de se demander si un contrat de 6 mois n’aurait pas été plus approprié, surtout dans une telle situation. Le nouvel entraîneur a du pain sur la planche au sein d’un effectif à cran, comme en atteste le pétage de plomb de Piocelle, prêt à enjamber le grillage séparant le terrain des supporters pour se savater après la rouste (4-0) subie à domicile face à Auxerre.

Fin octobre, Luis de Sousa revient au club au poste de manager. Il avait démissionné dès l’annonce du maintien d’Estevan à la tête du club car il s’était senti désavoué par Salerno après avoir travaillé avec Laurent Roussey, supposé remplaçant. Ainsi, celui qui avait ramené Deme N’diaye et Andre Ayew mais aussi les Angolais Dédé et Kali la saison passée revient en force au sein de l’organigramme du club. Sur le terrain, c’est la fiesta : les Acéistes grattent un point face à l’OL et auraient même mérité de gagner. Excellent pendant tout le début de la partie, Meriem se fait exploser le nez par le genou de Cris qui ne reçoit ni carton jaune ni convocation au Conseil de l’Ethique. Selon que vous serez puissants ou misérables…
Pour la première victoire, il faut attendre début novembre face à Caen (3-2). Toujours présent, l’Eternel Kaba Diawara plante deux cageots. Vénère, Franck Dumas lâche en conf’ de presse ‘on a fait du social’. Pas chic mais drôle. Et si c’était le début de la remontée fantastique? En fait, pas du tout. L’ACA continue de perdre, prend une volée contre Valenciennes et perd au bout du temps additionnel face à Lille.
A la trêve, l’AC Arles est en état de mort clinique avec 8 points (1V/5N/13D; 10 buts inscrits, 36 encaissés). Etonnant non?

L’année 2011 commence tambour battant. Et hop ! une défaite aux pénos contre Sedan en 1/32 de Coupe de France ! Dans les jours qui suivent, Fabrice Bertone, le directeur sportif depuis 3 ans et proche de (c’est lassant comme jeu nan ? Au moins, on gagne à tous les coups!), quitte le club. Le rôle de recruteur devient la pleine possession d’Hadzibegic. Evidemment, des changements sont à prévoir.
Le 18 janvier, Mejia plie les gaules direction Konyaspor en Turquie et laisse son pote Pavon orphelin. Meilleur joueur arlésien lors des 2 dernières saisons, Benjamin Psaume est poussé vers la sortie et signe à Troyes. L’héritage de l’esprit National s’estompe un peu plus… Pisté en été, Bobo Baldé quitte Valenciennes pour venir mettre de l’ordre en défense centrale. Son passé de joueur du Celtic Glasgow joue en sa faveur. Ensuite, Hadzibegic jette son dé velu sur Grégory Lorenzi. Arrivé de Brest, ses stats parlent pour lui: 2 matches depuis le début de saison. Coach Faruk gardait de bons souvenirs de lui, du temps où le défenseur avait joué 19 matches pour Bastia lors du 2ème semestre 2010. Si Lorenzi a peut-être le niveau pour jouer en L2, il ne l’a pas du tout pour la L1, ce qui ne l’empêche d’être aligné immanquablement.
Malgré ce remaniement, l’équipe ne tourne pas mieux. Hadzibegic tente de se dédouaner progressivement, affirme que son équipe est limitée (un bon gros sans déconner s’impose) et qu’il pâtit des problèmes survenus durant l’inter-saison. C’est beau la mauvaise foi. D’une part car c’était Roussey qui était censé remplacer Estevan avant le renouvellement de son contrat, d’autre part car il a accepté la mission en toute connaissance de cause. Enfin, il est arrivé en octobre et le niveau de jeu est toujours aussi poucrave. Il a fallu attendre 6 mois pour gagner à nouveau, dans des matches qui ne servaient à rien (Toulouse maintenu, Lens relégué). Quand on assiste à un entraînement, on comprend pourquoi. Au final, l’équipe finit dernière avec 20 points au compteur (3V/11N/24D), pire attaque avec 21 buts inscrits et pire défense avec 70 pions encaissés.

En dépit de tactiques frileuses, sauf lors des derniers matches (normal il ne restait plus que 2 défenseurs valides; Kermorgant a joué central face à Sochaux), d’un niveau de jeu d’une faiblesse abyssale, Hadzibegic est maintenu à son poste. Eh ouais, il reste un an de contrat et on n’est pas en mesure de raquer l’année de salaire qui reste. Cerise sur le gâteau, Laurent Paganelli est devenu membre de la cellule recrutement du club. Le cauchemar continue. Plus de doute, Ionesco est Arlésien.

Après des années d’attente, le centre de formation a enfin été livré à Arles. En contrepartie, les entraînements des pros auront lieu à Avignon. Cependant, la reprise sera effectuée à Arles mercredi prochain. Le centre de formation est prévu pour former les joueurs arlésiens mais aussi… avignonnais, issus de l’autre ACA, l’Avenir Club Avignonnais, créé par Alain Bompard en début de saison. Le choix d’un tel nom n’est pas fortuit, pensez bien. Magnifique histoire pour Avignon. L’Olympique Avignonnais avait disparu, Avignon Foot a fait faillite en 2010 mais grâce à un stade vétuste et rénové en 2 mois, toute la France pense qu’Avignon a une équipe de ballon alors que c’est Arles qui a fait tout le boulot. Simplement incroyable. Nous remercions l’apathie des élus arlésiens qui ont laissé faire complaisamment, espérant même, afin d’éviter le problème, que l’AC Arles se vautre pour faire ‘on vous l’avait bien dit!’.

Pour sa première saison parmi l’élite, l’AC Arles a fait marrer la France entière. Gestion aberrante, recrutement moisi, niveau de jeu déplorable, tout y était pour que cette année se finisse comme un crash test. Le pire dans tout cela, c’est qu’on se sait pas si la chute est terminée ou si elle continuera en L2. Espérons simplement que les Acéistes redoreront leur blason et nous donneront davantage de plaisir que cette saison.

Retrouvez l’abécédaire de l’ACA version 2010/2011 sur mon merveilleux blog.

Choa d’Arelate


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 Sujet du message: Re: AC Arles !
MessagePosté: 24 Juin 2011, 21:18 
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c'est triste :/

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