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 Sujet du message: Re: Dimitri Payet
MessagePosté: 08 Mar 2024, 17:08 
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cobra a écrit:
jemsey a écrit:
Oui, ils nous ferment le complexe sportif du 8 juillet au 1er aout pour les accueillir !!


Ah, c'est cool, j'irai faire un tour.
Faire une photo de Grizou et insulter Kiki :lol:

Pas d'info si il y aura des entrainements ouverts au public.


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 Sujet du message: Re: Dimitri Payet
MessagePosté: 08 Mar 2024, 17:22 
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Je serais là pour leur match de poule à Marseille. Les prix sont raisonnable pour un évènement qu'on ne verra plus en France.

_________________
"Tudor n’a aucune raison de l’aligner, ça peut être que mauvais pour lui si Payet est bon"
"Anigo: tactiquement il est au dessus de Tudor"


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 Sujet du message: Re: Dimitri Payet
MessagePosté: 08 Mar 2024, 17:32 
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jemsey a écrit:
cobra a écrit:

J'aurais plutot dit que c'était indépendant.
Ca c'est le championnat de Rio.
L'autre le championnat brésilien.

Là c'était le 2ème tour de la coupe du Brésil, j'imagine l'équivalent de la coupe de France.
Ce qu'ils ont joué depuis décembre c'était le championnat de Rio pour lequel ils se sont qualifié pour les demi-finales qui se jouent par matchs allez/retour, et il va commencer la nouvelle saison du championnat du Brésil.


Ah ok, je croyais que c'était la demi.

_________________
Allez tous vous faire encadrer.


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 Sujet du message: Re: Dimitri Payet
MessagePosté: 08 Mar 2024, 18:34 
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Après six mois passés au Brésil, peut-on parler de mariage heureux ?
Oui, c’est le cas. La première phase, d’août à décembre, je me suis adapté facilement à ma nouvelle vie. Le club m’avait mis dans les meilleures dispositions, le public m’a tout de suite donné de l’amour et mes coéquipiers m’ont super bien accueilli. Mais on n’avait que 9 points (après 14 journées) et moi, il a fallu que je me remette dans le rythme. Ça faisait 2 mois que je ne jouais pas, et la saison d’avant, je n’avais pas un énorme temps de jeu. C’était ça le plus dur, remettre la machine en route. Physiquement, je n’étais pas au niveau. J’ai donné ce que j’avais mais c’était moyen.

Et maintenant, on voit le vrai Payet ?
Depuis janvier, tout a changé. J’ai pu faire une préparation complète. Donc, physiquement ça se voit. C’est la grande différence. C’était juste le physique qui me faisait défaut. Aujourd’hui, je peux montrer ce que je sais faire.

Il paraît que vous avez perdu 8 kg depuis votre arrivée…
(Il rigole.) Non, pas autant. J’ai peut-être un peu fondu à cause de la chaleur et l’enchaînement des matches, mais je ne pense pas être plus fit. Il n’y a pas de différence (de poids) entre le Payet sous Sampaoli (2021-2022) et le Payet du Vasco. C’est surtout le rythme et le coffre qui me manquaient.

Dimanche, vous avez peut-être accompli votre meilleur match depuis votre arrivée.
En termes de statistiques, oui, car je suis impliqué sur les 4 buts. Mais il y a encore trop de déchets dans mon jeu. Je suis content d’être de plus en plus décisif. Les supporters m’avaient tellement donné à mon arrivée que je voulais leur rendre un peu de cet amour. J’étais frustré de ne pas pouvoir le faire. Là, je peux enfin leur donner
du bonheur à travers des victoires.

Sentez-vous la Payet-mania monter ?
Oui, je le sens, et c’est plaisant. La pression est forte, et c’est aussi pour ça que je suisvenu ici. J’aime ça. Je vis pour ça. C’est une forme de pression de sentir cet amour et les attentes de milliers de supporters. Ils attendent que vous soyez décisif. C’est encore plus vrai quand vous portez le numéro 10, celui de Roberto Dinamite (légende du club, décédé en 2023 et auteur de 708 buts entre 1971 et 1988). Sa famille a validé mon arrivée et il n’était pas question de la décevoir.

La récompense, c’est cette chanson en votre honneur qui résonne à presque tous les matches…
Ils l’avaient trouvé dès les premiers jours, mais c’est vrai qu’on l’entend de plus en plus. C’est bon signe. C’est kiffant. Il n’y a rien de plus beau que d’écouter un virage chanter en ton honneur. Pour la confiance, le mental, c’est formidable.

C’est cette ferveur que vous recherchiez pour rebondir ?
J’ai toujours choisi mes clubs en fonction de leurs stades. Il faut qu’ils soient pleins et qu’il y ait de l’ambiance. c’est primordial. Il me fallait cette passion. Si je n’avais pas eu ça, je me serais éteint à petit feu. J’aime quand les supporters sont exigeants. Cette relation que j’avais avec les supporters marseillais, je la retrouve à Vasco.

Quand on voit des drapeaux tricolores dans les tribunes, et un Français avec le col relevé, ça rappelle Éric Cantona quand il jouait les pionniers en Angleterre…
Oui, c’est un clin d’oeil. Je la joue comme Cantona (sourires). En relevant mon col, j’ai voulu lui rendre hommage. Il a ouvert la voie. C’est une légende incontestée à Manchester et ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le King. En plus, il est marseillais. J’aime sa personnalité. Il dit ce qu’il pense, avec ses mots. C’est un homme engagé, un exemple.

Ça ne vous a pas refroidi d’être le premier Français à signer au Brésil ?
J’ai grandi avec cette devise : “À jamais les premiers !” Ça m’a motivé encore plus. Je l’ai pris comme un défi supplémentaire à relever. Je suis heureux de mon choix, j’adore ce Championnat. Il est passionnant, avec des fans incroyables. Vivre cette folie sur cette terre de foot, c’est un kiff ! J’ai kiffé le Maracana, pour son histoire et ce qu’il dégage. J’aime bien Sao Januario aussi, c’est un vrai chaudron. Il me rappelle celui de West Ham (où il a évolué de 2015 à janvier 2017), où personne ne venait gagner chez nous. Si nos fans sont comme ça alors qu’on lutte pour le maintien, je n’ose pas imaginer si on joue une finale de Coupe du Brésil. Ça doit être une dinguerie.

Le vestiaire brésilien est-il différent du vestiaire français ?
Oui, et ça m’a surpris. À mon arrivée, ils étaient tous dans la salle de gym, avec la musique brésilienne à fond, ils chantaient, ils dansaient, ils étaient hyper décontractés. Comme s’ils ne se rendaient pas compte de l’urgence de la situation. J’ai compris que c’était leur façon d’être. Après, quand le match approche, ils switchent, ils deviennent des guerriers et ils partent au combat. En France, si t’as 9 points à la trêve, personne ne danse et ne chante (rires). Ici, ils sont joyeux, heureux de vivre.

Après avoir croisé une dizaine de Brésiliens dans votre carrière, n’aviezvous pas imaginé leur état d’esprit ?
Non, parce que j’ai croisé que des Brésiliens carrés, sérieux. Ilan (à SaintÉtienne), Tulio de Melo (à Lille), Luis
Gustavo, Luan Peres (à Marseille)… Je n’ai pas connu les extravagants, les artistes, les fêtards, les Ronaldinho…

La préparation des matches est-elle différente ?
Ce que je kiffe, c’est quand on se réunit en cercle et qu’on prie tous ensemble avant de rentrer sur le terrain. En France, je faisais ça dans mon coin. Là, on est tous unis, soudés, c’est vraiment puissant.

Et sur le terrain, est-ce conforme à ce que vous pensiez ?
J’ai été agréablement surpris par le niveau de jeu. On y pratique un football total. Parfois, trop. Je dois freiner mes gars parce qu’ils veulent toujours attaquer. Mais j’aime leur style, leurs contrôles de balle, leur façon de provoquer, de dribbler. Ça vient de la rue. C’est un foot authentique, libre, moins carré. Ça me va bien (sourires).

Comment suivez-vous l’actualité de l’Olympique de Marseille ?
En regardant tous les matches ! J’en ai peut-être raté deux ou trois. Si je ne joue pas, je suis devant ma télé, comme un supporter normal. Je regarde tout, mais j’ai pris du recul. Je ne suis pas très objectif pour analyser ou commenter la saison et les matches de mes copains. J’étais dans leur vestiaire il y a seulement six mois. Il y a encore pas mal de joueurs avec lesquels j’échange régulièrement. Je ne suis donc pas le mieux placé pour parler de l’OM.

Mais le divorce est-il digéré ?
Non. Honnêtement, la plaie ne se refermera jamais. La rupture a été brutale et très difficile pour moi. Après, il faut vivre avec. Quand je suis arrivé (au Brésil), j’étais par terre. C’était difficile. Lors de la conf’ (annonçant son départ de l’OM), c’était fini. Dans ma tête, je ne voyais pas où je pouvais rebondir. Merci au Vasco et aux supporters qui m’ont aidé à me relever. C’est leur amour qui m’a sauvé.

Avez-vous vraiment envisagé d’arrêter votre carrière ?
Oui, parce que je ne voyais pas où je pouvais aller. En Ligue 1 ? Impossible ! Je ne voulais pas aller dans un club sans pression, ni sans ambition. Je voulais un club chaud, où on me déteste si je ne suis pas bon. Donc, pour moi, c’était fini. Je me suis vu arrêter.

Et le Vasco s’est présenté…
On a eu de longues discussions avec mes conseillers et ma femme. Heureusement, qu’ils étaient là pour me remobiliser…Il y avait l’Olympiakos aussi mais on a fait ce choix (du Brésil), de partir seul, laisser madame gérer les quatre petits avec l’école, le foot, les tournois… Si je suis là, c’est grâce à elle. J’ai signé jusqu’en juin 2025. On verra bien comment ça va évoluer.

Le jeu en vaut-il la chandelle ?
Quand ma femme (elle était dans les tribunes dimanche) entend le stade scander mon nom, et qu’elle voit tout ce que je construis ici, ça la conforte dans notre choix. Si j’étais malheureux et que je ne jouais pas, on serait tous perdants. Là, elle me voit m’éclater, donner du plaisir aux gens, donc elle réalise que les sacrifices valent le coup.

« Les JO ? J’aimerais bien vivre une telle expérience »
« Il n’y a que trois places. Je suis à la disposition de la France. Je sais ce que c’est de jouer un Euro dans mon pays et c’était extraordinaire. En revanche, j’ignore ce que c’est de disputer les JO. En tant que Français, j’aimerais bien vivre une telle expérience. Ça me plairait oui. Je suis à la disposition de l’équipe de France, qu’elle quelle soit. On verra bien. Il y a un sélectionneur (Thierry Henry) qui fera ses choix, je suis tranquille avec ça. »


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