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 Sujet du message: Re: Florian Thauvin V3
MessagePosté: 08 Aoû 2021, 15:05 
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Il fait quand même un tacle de malade :eek: :eek:

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 Sujet du message: Re: Florian Thauvin V3
MessagePosté: 08 Aoû 2021, 15:40 
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Souvenez vous de son retour chez nous après son passage à Newcastle... Il était tellement excité de revenir qu'il s'est fait expulser au bout de 5 min.

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 Sujet du message: Re: Florian Thauvin V3
MessagePosté: 09 Aoû 2021, 11:20 
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oui exact, même contexte et même résultat


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 Sujet du message: Re: Florian Thauvin V3
MessagePosté: 18 Aoû 2021, 09:05 
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et bien il a mis un beau but le flotov :)

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 Sujet du message: Re: Florian Thauvin V3
MessagePosté: 21 Avr 2022, 19:20 
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Florian Thauvin : « J'aurais été fou de refuser ce que je vis ! »


En quête de son premier titre au Mexique, le champion du monde tourne enfin à plein régime avec les Tigres. L'ancien joueur de l'OM s'éclate à Monterrey où il forme un duo décisif avec l'icône locale, André-Pierre Gignac.



Une brume de chaleur masque le « M » de Monterrey qui se dessine habituellement dans la montagne du Nuevo Leon. En ce jour de Pâques, le thermomètre affiche 38 °C alors que le « Classique » entre le PSG et l'OM (2-1) débute sur l'écran géant à ciel ouvert. André-Pierre Gignac (36 ans) et Florian Thauvin (29 ans) ne pouvaient pas manquer l'affiche entre leur ancien club et celui de la capitale, même à plus 8 700 kilomètres de là et avec sept heures de décalage. Mais les deux anciens Marseillais ont plutôt un oeil sur le barbecue qui chauffe et l'alléchante picanha de boeuf cuisinée par le buteur des Tigres.

Il sera ensuite temps de piquer une tête dans la piscine à débordement puis de faire la chasse aux oeufs en chocolat dans le jardin des Gignac avec les enfants. Leurs maisons sont voisines avec celle que loue Cyril Rool, l'ancien défenseur de l'OM, devenu conseiller de Florian Thauvin et qui l'accompagne au Mexique. Depuis sa signature en juin dernier avec un contrat de cinq ans à la clé, le champion du monde 2018 profite de cette vie « exceptionnelle ». Difficile au début sur le terrain, son intégration est désormais totale à tous les niveaux. L'attaquant des Tigres rugit aux côtés de « Guignac » comme le prononcent les Mexicains.

« Avez-vous déjà un surnom chez les Tigres ?

Depuis peu, les supporters m'appellent "El Principe" (le Prince).

Pourquoi ?

Parce que "Dédé" (André-Pierre Gignac), c'est "El Rey" (le Roi) ! J'ai aussi une chanson. Ça commence à prendre. Il y a un mois, j'ai vu un reportage. Une famille a appelé son petit garçon Florian. Mais je n'ai pas encore de tacos à mon nom comme Dédé ou des fans qui se tatouent mon visage sur le corps comme lui !

« Depuis que je suis là, je ne suis pas rentré en France. Et je ne suis pas sûr de revenir pour les vacances »


Est-ce dur d'exister à côté de l'icône "Guignac" ?

Les Français n'ont pas conscience de ce que représente Dédé à Monterrey mais aussi à travers tout le Mexique. C'est le meilleur ambassadeur de France ! Les Mexicains aiment la France et sont fiers d'avoir des Français qui réussissent dans leur Championnat et leur pays. Dédé est une légende vivante aux Tigres. Le meilleur buteur de l'histoire du club (164 réalisations depuis 2015), le meilleur joueur, mais aussi le porte-drapeau du Championnat. Même nos adversaires le respectent. Les gens sont fous de lui. Il laissera une grande trace. Et ce n'est pas fini. J'espère qu'on va encore partager de longs moments ensemble.

Si vous êtes aux Tigres, est-ce grâce à lui ?

Les dirigeants savaient que j'étais en fin de contrat avec l'OM. Ils ont voulu se renseigner. Dédé a initié le contact. Je n'avais pas encore pris ma décision même si c'était chaud avec l'AC Milan et que l'OM était toujours là. Il y avait des échanges réguliers avec le Milan depuis octobre. Les négociations ont été loin mais elles prenaient du temps. Dédé m'a dit que son président voulait absolument me recruter. Au fond de moi, je crois que j'attendais une expérience comme celle-là.


Connaissiez-vous le Mexique ?

J'y étais venu en vacances. Je parlais un peu espagnol. Mes grands-parents maternels sont d'origine espagnole. Mais j'ai surtout suivi Dédé depuis qu'il est ici. On se connaît depuis l'OM. On a joué deux saisons ensemble (entre 2013 et 2015). Nous avons toujours eu un super rapport comme j'en ai eu avec d'autres "anciens" comme "Bafé" (Gomis) ou Steve (Mandanda). Pour être honnête, je ne regardais pas tous ses matches avec les Tigres mais tout ce qu'il postait à côté sur son compte Instagram. J'ai toujours été fan du foot sud-américain, de l'Argentine, du Brésil. Dédé m'a ouvert les yeux sur le Mexique. Les Tigres sont devenus un grand club comme Boca Juniors ou River Plate. Les ambiances et cette passion symbolisent l'essence même du football. J'avais envie de ça après mes sept saisons à Marseille. Je voulais aussi conjuguer expérience professionnelle et expérience de vie. Pour ma famille et moi. Mon fils Alessio parle déjà espagnol. Il va entrer à l'école américaine pour les petits. Il a même sauté un niveau. Depuis que je suis là, je ne suis pas rentré en France. Et je ne suis pas sûr de revenir pour les vacances. Ce sont la famille et les amis qui viennent nous voir. Ils voient et ils se régalent. J'aurais été fou de refuser ce que je vis !

« J'avais fait le tour de Marseille. Il aurait fallu que je sois à 100 % dans ma tête pour rester à l'OM. Ce n'était plus le cas »


Aucun regret d'avoir quitté l'OM ?

J'ai été à deux doigts de prolonger. Pablo Longoria a tout fait et je le remercie encore. Il aurait mérité que je prolonge vu son investissement. Mais j'avais fait le tour de Marseille. Il aurait fallu que je sois à 100 % dans ma tête pour rester à l'OM. Ce n'était plus le cas. Ma motivation n'était plus totale. Je le sentais bien intérieurement. J'étais appelé ailleurs. J'avais besoin de changer à 28 ans. J'avais déjà réalisé mon rêve de jouer à l'OM. C'était bien aussi pour le club de tourner la page.


Vous sentiez également que ce moment était arrivé ?

L'OM avait besoin de nouvelles têtes pour ouvrir une nouvelle ère.

Qu'est-ce qui vous a frappé d'emblée en arrivant aux Tigres ?

Cet esprit de compétition tout en cultivant une identité familiale. À la fin des entraînements, dans notre stade juste à côté de la pelouse, on fait des barbecues ! Nos enfants viennent parfois avec nous. Ils s'amusent entre eux sur l'autre partie du terrain. Il y a un côté professionnel avec un esprit amateur dans le sens convivial du terme. Cela me rappelle un peu Bastia à mes débuts (2011-2013). Les supporters sont bienveillants et pas pesants. Il y a énormément de respect. Ils nous encouragent tout le temps, encore plus quand on est menés au score que lorsqu'on gagne. Leur slogan, c'est : "Présents dans la victoire mais encore plus dans la défaite."


Votre statut de champion du monde a-t-il changé quelque chose ?

Ils sont très fiers d'avoir un champion du monde, et français en plus ! Je crois que je suis le premier dans le club et même le premier encore en titre à jouer dans le Championnat mexicain. Mon choix les touche. C'est aussi pour ça qu'ils ne m'ont jamais lâché ou critiqué quand j'ai eu des difficultés au début. Ici, les gens ne sont pas là pour t'enfoncer. Ils sont là, derrière toi, pour que tu réussisses. Il existe une solidarité à tous les étages du club. Si on te choisit, c'est parce qu'on croit en toi. Tu sais que si tu donnes, tu vas recevoir. Il y a un vrai sens du partage.

« Pour mon premier stage à Cancun, on a bossé comme des chiens, on s'est tous mis "chiffons" et, vingt minutes après la fin des séances, on déconnait tous dans la piscine. La mentalité est différente de celle des vestiaires que j'ai fréquentés auparavant. »


Au point de vous réunir tous avant les matches pour faire une prière ensemble...

On récite un "Notre Père" dans le vestiaire. Je suis très croyant. Ça nous unit. La concurrence existe entre nous mais elle se fait toujours dans le respect. Les joueurs ont cette faculté à bien différencier le travail et les bons moments. Pour mon premier stage à Cancun, on a bossé comme des chiens, on s'est tous mis "chiffons" et, vingt minutes après la fin des séances, on déconnait tous dans la piscine. La mentalité est différente de celle des vestiaires que j'ai fréquentés auparavant.

Avant de signer, vous n'avez pas été rebuté par les images de violence, la délinquance ou le poids des cartels au Mexique ?

Ça fait partie d'une réalité mais qui est aussi devenue un cliché. Le Mexique, Monterrey, ce n'est pas ça pour moi ! Ma vie est extraordinaire. On ne peut pas comprendre si on ne le vit pas. Le Mexique ne se limite pas à la violence ou aux belles plages ! Ce sont les gens, la gentillesse, le coeur, le respect infini des enfants. Avec Dédé, Cyril (Rool, son agent) et nos familles, nos maisons sont ouvertes aux uns et aux autres. On se fait des tables immenses, nos enfants vivent ensemble dans un panorama fabuleux. Les enfants sont rois ! Je n'ai jamais vu des fêtes d'Halloween, de Noël ou de Pâques comme ça. Pour Halloween, les maisons étaient décorées de partout. On se croyait dans un parc d'attractions.


Mais vous avez une vie de privilégié...

Je le sais. En France aussi. Mais je voulais vivre ça à travers le foot et dans une autre culture et un autre environnement. Je réside à San Pedro qui figure parmi les villes les plus aisées et sécurisées d'Amérique latine. À tous les carrefours, il y a des motos ou des voitures de police. Il y a tout, des meilleures écoles aux plus grandes universités. Les magasins et les restaurants sont variés. Tu vas acheter de la viande au supermarché, elle est encore plus tendre que chez les meilleurs bouchers en France ! On a la montagne à deux pas. On part faire des balades en famille avec le sac à dos, des tours de buggy avec les potes dans des sites somptueux.


Tout roule donc, y compris dans le foot maintenant...

Mes débuts ont été compliqués. J'ai été expulsé au bout d'une grosse demi-heure pour mon premier match (face à Santos Laguna, 1-1, le 8 août 2021). Je reviens, je marque mon premier but (face à Querétaro, 3-0, le 18 août) puis je me blesse (claquage) avec presque deux mois d'absence (de fin septembre à novembre). Mais je n'ai pas lâché.

« Pour eux, une sélection ne se refuse pas... »

Florian Thauvin, en référence aux derniers JO

À votre arrivée, vous faites dix jours de préparation, puis vous partez aux Jeux Olympiques. Ce n'était pas l'idéal pour vous intégrer. Le club ne vous a pas empêché d'aller à Tokyo...

Je suis reparti alors que je n'étais pas prêt physiquement. Mais c'est là qu'on voit leur mentalité. Pour eux, une sélection ne se refuse pas. C'est une fierté de représenter son pays, presque une obligation. Les dirigeants venaient pourtant d'investir beaucoup sur moi. Ils ne m'ont pas freiné car j'avais aussi envie de faire les JO. Ils étaient également fiers qu'on aille représenter les Tigres avec Dédé. C'est ce qu'ont fait les clubs français, en retenant des joueurs, qui était un scandale ! On n'a pas donné une bonne image du foot français, du pays des champions du monde... Les Mexicains, eux, étaient très fiers de revenir avec une médaille de bronze !


Quand avez-vous vraiment décollé avec les Tigres ?

Avec mon but en demi-finales aller des play-offs du tournoi d'ouverture face à Leon (2-1, le 2 décembre). J'égalise d'un ciseau à la 90e. Il m'a redonné la confiance mais aussi permis de me lâcher pleinement. Je sortais aussi de deux saisons compliquées avec ma blessure à une cheville à l'OM. J'ai désormais retrouvé mon niveau de 2018. J'en suis à six buts et sept passes décisives. Mais je suis surtout satisfait du contenu. J'arrive à refaire des matches pleins et aboutis aussi bien offensivement que défensivement.



Comment se passe votre relation avec votre entraîneur, Miguel Herrera ?

Le coach est arrivé au club juste après ma signature. Mais il m'a dit qu'il avait appuyé et validé mon arrivée en interne. C'est quelqu'un qui a un gros vécu de joueur et d'entraîneur au Mexique (14 sélections en tant que joueur, plusieurs Championnats en tant que joueur et entraîneur, sélectionneur entre 2013 et 2015 et vainqueur de la Gold Cup 2015 notamment). Son jeu est attractif. Il prône un football que j'aime.

« Tant que je jouerai, je penserai à l'équipe de France. Je ne tirerai jamais un trait sur les Bleus »


Quel est votre prochain objectif ?

Il est d'aller chercher le titre de clôture. On va entrer en play-offs. Là, c'est une autre compétition qui débute. Ça ajoute du piquant. L'atmosphère, l'intensité, les duels, tout change. Ce sont des matches couperets. Il faut tout donner mais c'est génial à jouer. J'ai des titres en sélection de champion du monde en 2018, de champion du monde des moins de 20 ans en 2013 mais mon seul en club, c'est un de champion de L2 avec Bastia (en 2012). Je veux un premier titre dans l'élite avec les Tigres. Après, on va disputer la Ligue des champions Concacaf (début 2023). Ce sera une autre découverte même si j'ai déjà joué aux États-Unis. On est partis faire un match de Coupe à Seattle puis à Houston. C'est très surprenant.

À quel niveau ?

J'allais en vacances aux États-Unis avant. J'étais déjà champion du monde mais personne ne me reconnaissait. Là, avec tous les Mexicains qui vivent aux USA, on m'arrêtait beaucoup plus ! C'est même aussi impressionnant de voir l'aura des Tigres aux États-Unis. Il y avait toujours des supporters à la sortie de nos hôtels. Je ne l'aurais jamais imaginé.


Quels sont les matches les plus chauds du Championnat ?

Il y a les affiches contre les gros clubs de Mexico avec America, Pumas ou Cruz Azul. Il y a également Chivas. Après, c'est surtout le derby de Monterrey face aux Rayados. C'est coloré et compliqué. On a gagné le dernier (2-0 en mars avec des buts de Gignac et de Thauvin). Je ne vous dis pas l'ambiance ! Ça vaut largement un Classique contre le PSG sauf que c'est dans la même ville. C'est exceptionnel à vivre !

Avez-vous consulté Didier Deschamps avant de signer au Mexique ?

Personnellement, non.

Les Bleus restent-ils dans votre esprit ?

Tant que je jouerai, je penserai à l'équipe de France. Je ne tirerai jamais un trait sur les Bleus ! Je reçois encore toutes les préconvocations. J'ai eu la chance d'être deux fois champion du monde. Mon attachement à ce maillot est terrible. Ce sera toujours un rêve de retourner en équipe de France et de porter haut le maillot de mon pays. Mais j'ai un autre petit rêve aussi...

« Ça me rend dingue quand j'entends dire qu'on est allés "se perdre" au Mexique, que c'est un Championnat "exotique" ! C'est un manque de culture et de respect. »


Lequel ?

J'adorerais organiser un match OM-Tigres ! Avec Dédé, ce sont nos deux clubs. J'aimerais aussi changer le regard des Français sur le Mexique. Ça me rend dingue quand j'entends dire qu'on est allés "se perdre" au Mexique, que c'est un Championnat "exotique" ! C'est un manque de culture et de respect. La Liga MX est le sixième Championnat au monde derrière le Big 5 européen. Aux Tigres, il y a des gars qui ont joué à Villarreal, au FC Porto, au Séville FC. Il y a des internationaux mexicains, argentins, brésiliens et français. On a une sacrée équipe. Avec l'équipe de France olympique, on a pris une rouste à Tokyo contre le Mexique (1-4)... L'année dernière, les Tigres sont allés en finale de la Coupe du monde des clubs face au Bayern Munich (0-1). Vous pouvez me dire quelle est la dernière équipe française à avoir atteint ce niveau ? Aucune ! »

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