C’est le grand flou autour de Kostas Mitroglou. La recrue phare de l’OM n’est toujours pas guérie de sa cuisse et son état de forme général pose question. La présence de l’attaquant grec contre Toulouse est quasiment impossible. L’OM ne s’étend pas sur le sujet, mais ses débuts pourraient être repoussés… à la mi-octobre.
Il n'est jamais bon de recruter dans l'urgence. Le 31 août dernier, au moment des négociations avec Benfica puis de la visite médicale de Kostas Mitroglou, Jacques-Henri Eyraud avait été averti que le club olympien était en train de faire signer un joueur blessé à la cuisse (déchirure ischio). Le Président de l'OM avait tout de même validé sa venue. Impossible, à quelques heures de la fin du mercato, de faire machine arrière.
Sauf que l'état de santé de Kostas Mitroglou n'est pas aussi simple qu'un bobo à la cuisse "qui se réglera en 2 semaines", comme l'avait affirmé le joueur lui même, lors de sa présentation à la presse, le 1er septembre. Optimiste, le Mitroglou! Mitroglou absent contre Toulouse, très incertain pour Salzbourg et Nice
Rudi Garcia a d'abord très vite compris qu'il serait impossible de compter sur l'ancien attaquant de Benfica avant OM Toulouse, programmé ce dimanche 23 septembre, soit plus de 3 semaines après les premiers pas de Mitroglou à la Commanderie.
Les supporters marseillais avaient donc coché cette date, impatients de voir débuter "leur grand attaquant".
Pourtant, autant prévenir les fans de l'OM, et - à la limite - rendre service au club olympien, qui a du mal à se montrer clair sur ce dossier: sauf miracle, Mitroglou ne sera pas là, dimanche.
Sa présence à Salzbourg, voire même à Nice, est également incertaine. Cuisse encore fragile, tests physiques laborieux
Non, le cas de Kostas Mitroglou est plus embarrassant et relève quelques zones d'ombre que l'OM ne se presse pas d'éclairer, laissant le courageux et impuissant Rudi Garcia, au rythme des conférences de presse, repousser l'échéance, comme le coach de l'OM devrait être contraint de le faire vendredi, face aux journalistes.
Alors, quelle est donc la vérité sur le cas Mitroglou?
D'abord, la blessure à la cuisse de l'attaquant grec n'était pas une petite déchirure. Elle n'est pas encore totalement guérie, et l'OM ne pourra pas prendre le risque de lancer Mitroglou trop tôt, au risque de le voir rechuter.
Ensuite, les tests physiques du joueur seraient assez... laborieux. L'écho a vite gagné le vestiaire, beaucoup de joueurs se demandant pourquoi Mitroglou continuait de s'entraîner à l'écart du groupe, 20 jours après sa signature à l'OM. Un autre souci décelé lors d'examens complémentaires
Le vestiaire pourrait bientôt avoir une explication supplémentaire au fait que Mitroglou n'a pas encore pris part aux entraînement collectifs. Selon nos informations, confirmées par plusieurs sources proches de l'attaquant, Mitroglou a passé cette semaine des examens complémentaires pour comprendre son état de forme précaire et le retard pris par le joueur à l'entraînement. Ces examens ont mis en évidence, indépendamment de sa blessure à la cuisse, un autre pépin physique, dont la nature n'a pas encore filtré, mais qui va retarder son retour à la compétition. La tuile! Une de plus...qui pourrait avoir comme conséquence de repousser les débuts de la recrue grecque de l'OM au déplacement à Strasbourg, mi-octobre!
L'état de santé de Mitroglou invite donc au scepticisme et est, pour le moment, de nature à doucher l'enthousiasme des supporters marseillais, désireux de le voir - enfin - enfiler le maillot de l'OM... et persuadés, vu ses statistiques, qu’un Mitroglou en forme est une excellente recrue pour l’OM.
Le club olympien gagnerait d'ailleurs à faire preuve d'un peu plus de clarté à son sujet. Histoire d'évacuer les doutes. Et de balayer cette interrogation, soulevée discrètement par quelques acteurs du foot au moment de son transfert à l'OM: "Mais, pourquoi Benfica se sépare de Mitroglou?!"
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