Roland savoure©Maxppp
OM : le joli conte de fées de Gérard Roland
18/10/2011 - 09 h 49 -
Alors que l'ambiance n'est pas au beau fixe à Marseille, le défenseur Gérard Roland est en plein rêve depuis sa promotion en équipe première.
Quinzième du classement de Ligue 1, l’Olympique de Marseille n’est pas au mieux. Alors, les hommes de Didier Deschamps profitent de la Ligue des Champions pour évacuer un peu le stress du championnat. Mais dans le vestiaire olympien, il y a un homme qui a le sourire, et ce, en toutes circonstances. Cet homme c’est Gérard Roland. Inconnu du grand public, ce défenseur âgé de 30 ans dénote dans le paysage traditionnel footballistique.
Formé à Bordeaux et passé par Vazim (3e div portugaise), Langon-Castets (où il a été le capitaine de Mathieu Valbuena), Beauvais et Bayonne, Roland a rejoint l’équipe réserve de l’OM en 2010. Un an après, ce Bordelais de naissance vit un conte de fées. Appelé par Didier Deschamps pour pallier les nombreuses défections en défense, Roland a fait sa première apparition sur une feuille de match de Ligue 1 à Toulouse à 30 ans ! Une récompense tardive qui l’a enchanté, et ce, alors qu’il n’a pas pu profiter de la prime de match nul accordée à ses coéquipiers.
« Je vis au jour le jour. Samedi, je jouerai peut-être avec la réserve contre celle de l’Évian-Thonon-Gaillard. Jeudi dernier, je discutais de mes activités à la fac avec M. Deschamps. Et il m’a dit qu’il m’intégrait au groupe. Je n’ai pas dit grand-chose. J’étais si heureux, si fier », a-t-il déclaré à L’Équipe. Mais ça ne s’arrête pas là puisque le Marseillais s’apprête à découvrir demain soir la Ligue des Champions. Présent dans le groupe qui va affronter Arsenal, Roland est en plein rêve, même s’il a dû se plier au traditionnel chant du bizut.
« À la fin du repas, quand les autres ont commencé à taper sur les verres, je me suis levé et j’ai entonné “le Chanteur”, de Daniel Balavoine. J’écoute cette chanson régulièrement. Je la connaissais par cœur. Ce petit rite initiatique était bon enfant. On est ridicules mais on passe tous par là. » Heureux comme un enfant, Gérard Roland profite. Un rayon de soleil à l’heure où de gros nuages noirs planent au-dessus du Vélodrome.
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Bon, en dehors de l'aspect pittoresque de l'histoire, cet article révèle ce putain de détail : "Une récompense tardive qui l’a enchanté, et ce, alors qu’il n’a pas pu profiter de
la prime de match nul accordée à ses coéquipiers."
